Bruno Le Roux : "quand le général de Gaulle allait à Brazzaville il avait des idées, monsieur Copé il a un tarif"

Publié à 08h40, le 29 juillet 2013 , Modifié à 08h40, le 29 juillet 2013

Bruno Le Roux : "quand le général de Gaulle allait à Brazzaville il avait des idées, monsieur Copé il a un tarif"
(Maxppp)

PUNCHLINE - Invité de RTL ce lundi 29 juillet, Bruno Le Roux avait très envie de parler de Jean-François Copé. Alors qu'il n'était pas interrogé sur le sujet, le patron des députés socialistes a attaqué le député-maire de Meaux sur la "conférence rémunérée" à laquelle a participé le président de l'UMP à Brazzaville.

Et Bruno Le Roux fait le parallèle avec la fameuse conférence de Brazzaville de 1944 durant laquelle est décidée l'abolition du code de l'indigénat. Autour du général de Gaulle s'étaient alors réunis les représentants administratifs des territoires français d'Afrique. 

Un angle d'attaque tout trouvé pour le député socialiste qui juge choquante la conférence de Jean-François Copé : 

"

Le général de Gaulle quand il allait à Brazzaville il avait des idées, monsieur Copé il a un tarif. Monsieur le général de Gaulle quand il allait à Brazzaville il avait une vision, monsieur Copé il a un chèque en repartant. 

(...) 

Je trouve ça choquant quand on est député, président d'un parti politique, que l'on aille à l'étranger faire des conférences, c'est un mélange des genres.

"

Le Journal du dimanche dévoilait le 28 juillet dans une enquête sur le business des conférences ce "petit ménage" réalisé par Jean-François Copé, avançant le chiffre de 30.000 euros. Son entourage confirme la participation du numéro un de l'UMP à un forum économique organisé dans la capitale du Congo par le magazine Forbes mais ne commente pas le montant de la rémunération.

Bruno Le Roux se prononce lui pour l'interdiction de ces pratiques pour les élus. "Moi quand je donne des conférences, qu'elles soient dans un établissement scolaire, une université, ou n'importe où, cela fait partie de mon mandat", juge-t-il. .  

Harlem Désir avait dénoncé de son côté la "politique business " et le "mélange des genres" pratiqués par Jean-François Copé. "Un chef de parti de notre pays n'a pas à être payé pour des prestations au service d'intérêts privés à l'étranger", a-t-il déclaré. 

 

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