"Pauvre garçon", répond Jean-Luc Mélenchon à Harlem Désir après ses propos sur les "esprits munichois"

Publié à 19h38, le 01 septembre 2013 , Modifié à 19h38, le 01 septembre 2013

"Pauvre garçon", répond Jean-Luc Mélenchon à Harlem Désir après ses propos sur les "esprits munichois"
Capture LCI

PPPFFFFF - Si la déclaration de Harlem Désir sur "l'esprit munichois" de l'opposition était destinée à faire réagir, force est de constater que le Premier secrétaire du PS a réussi son coup. Si elle était destinée à être consensuelle, c'est loupé. 

Après avoir fait hurler la droite, c'est au tour de Jean-Luc Mélenchon, dans Le Grand Jury de LCI, de condamner les propos de Harlem Désir. Le co-président du Parti de gauche abandonne pour l'occasion la technique du "parler cru et dru" pour un mode plus détâché.

Et ça donne ça :

Pfff... Que puis-je vous dire de ce pauvre garçon ? Déjà la dernière fois qu'il a répliqué il m'accusait d'avoir mâché trop de coca. Maintenant il parle d'esprit munichois. Allons, allons, je l'appelle à se ressaisir.

Jean-Luc Mélenchon explique ensuite sur le fonds pourquoi les propos de Harlem Désir sont "intolérables" :

Ça n'a pas de sens de traiter de munichois quelqu'un qui n'est pas de votre avis. J'ai déjà entendu ça 50 fois. Je rappelle à Harlem Désir que quand il était contre la première intervention dans la guerre du Golfe, au moment de l'intervention à Bagdad, et que SOS Racisme manifestait dans les rues aux cris de 'Mitterrand assassin'. Et bien lui aussi n'aimait pas qu'on le traite de munichois. Il doit comprendre que ce n'est pas un argument. 

Répéter l'histoire et considérer que Bachar El-Assad représenterait pour nous un danger équivalent à ce qu'était le nazisme est absurde. C'est une relativisation du nazisme qui est intolérable. Il faut prendre la mesure des événements. Ça ne sert à rien des grands mots comme ça.

Du rab sur le Lab

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