Payer des rançons pour libérer les otages ? Pour Fillon, "il ne faut s’interdire aucune possibilité"

Publié à 08h13, le 19 mars 2013 , Modifié à 08h31, le 19 mars 2013

Payer des rançons pour libérer les otages ? Pour Fillon, "il ne faut s’interdire aucune possibilité"
François Fillon. (Maxppp)

C’est fini. Désormais, l’Elysée, et donc la France, refuse de payer des rançons pour libérer des otages, selon une information révélée par Le Monde

  

Ancien chef du gouvernement, François Fillon a un avis légèrement divergent sur le sujet. Invité de RTL, mardi 19 mars, le député UMP de Paris a d’abord affirmé se garder "de donner des conseils au gouvernement qui doit être libre de son action dans ce domaine".

Mais… François Fillon distille pourtant ses conseils au chef de l’Etat. Implicitement. Mais sans se cacher. Pour l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, "il faut tout faire pour libérer ces gens et ces enfants".

Tout faire ? Est-ce à dire payer une rançon et négocier avec les preneurs d’otages ?

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Il faut tout faire. Il faut chercher à sanctionner ceux qui se conduisent de cette façon. C’est pour ça que j’approuve l’intervention française au Mali.

Il ne faut s’interdire aucune possibilité pour aller libérer, en particulier ces enfants.

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Sibyllin, François Fillon est alors relancé sur l’information comme quoi la France ne paierait désormais plus de rançons aux preneurs d’otages. "D’accord sur le principe", celui qui vise l’Elysée en 2017 estime en revanche que François Hollande s'est peut-être avancé un peu vite sur le sujet :

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Je pense qu’il est inutile de l’affirmer (que la France ne paierait plus de rançon, ndlr) comme l’a fait le président de la République.

Il doit se garder des possibilités d’agir.

Il y a des entreprises qui ont réglé des rançons dans le passé.

C’est un sujet sur lequel moins on parle, plus on a de chances de préserver la vie des otages. Et ça vaut pour le président de la République aussi.

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Du rab sur le Lab

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