Le nouveau ministre de l'Education, Vincent Peillon, a publié vendredi 25 mai, une dizaine d'études de l'ère Luc Chatel, son prédécésseur, sur le site education.gouv.fr.
Dans un communiqué de presse, Vincent Peillon explique le faire au nom de la "transparence" et précise que d'autres rapports seront publiés "dans les jours qui viennent".
Des rapports parfois peu flatteurs
Sur lemonde.fr
Vincent Peillon, ministre de l'Education, a donc publié une dizaine de rapports "cachés" de l'ère Luc Chatel, son prédécesseur, vendredi 25 mai, explique le site du Monde, au nom de la "transparence."
Des rapports aux conclusions parfois peu flatteuses pour des programmes gouvernementaux.
Le Monde prend l'exemple du rapport sur la mise en oeuvre du programme Clair, annoncé par Luc Chatel en 2010, et sujet à polémique. Un dispositif au bilan peu glorieux, conclut le rapport :
La présente note a mis en évidence les difficultés et les imperfections qui ont accompagné cette année [2010-2011, ndlr] d’expérimentation du programme CLAIR.
Un bilan certes peu glorieux, mais qui ne portait que sur une phase d'expérimentation. Or, explique le quotidien :
[...] dès le lancement du programme, il avait décidé de sa généralisation.
Autre exemple : le rapport qui a évalué l’enseignement du latin et du grec dans le second degré conclut que :
La capacité de rayonnement des langues et cultures de l’Antiquité est entravée par l’addition croissante d’obstacles : [...] le fonctionnement même de l’institution scolaire gêne le développement de ces enseignements [...]
Tous ces rapports - 17 - datent de 2011 et ont été mis en ligne sur le site de l'Education nationale, et concernent des sujets variés.
Ils émanent de l'Inspection générale de l'education nationale, organe ministèriel chargé d'évaluer le fonctionnement et l’efficacité du système d’enseignement, ainsi que de l'Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR).
Dans un court communiqué de presse, Vincent Peillon explique sa démarche, au nom de la "transparence", et assure que :
Les rapports plus anciens [à 2011, ndlr] seront publiés dans les jours qui viennent [...]
Cette transparence contribuera utilement au débat public sur la réussite éducative.
Vincent Peillon avait déclaré avoir demandé leur publication le 21 mai, lors d'un déplacement :
[J'ai] demandé [la publication de] l'ensemble des rapports de l'Inspection générale qui ont été cachés ces dernières années.