Deux semaines après son investiture, François Hollande n'a toujours pas de photo officielle pour remplir les mairies et les écoles. Mais selon les informations d'Europe 1, le nom de l'homme qui va réaliser le cliché est désormais connu. Il s'agit de Raymond Depardon.
Le Lab écrivait dès vendredi 25 mai que le célèbre réalisateur et photographe partait favori, talonné par un photoreporter de Libération, Sébastien Calvet.
Depardon choisi
Sur franceinter.fr
(Série de portraits visibles à Colombey-les-deux-églises. Maxppp)
[Mise à jour, mardi 29 mai] Selon les informations d'Europe 1, c'est officiel. François Hollande a choisi Raymond Depardon, grand photographe et réalisateur pour réaliser le portrait officiel de son quinquennat .
Le 23 mai sur France Inter, Raymond Depardon ne cachait pas son intérêt pour la mission :
Il y a plusieurs noms qui circulent, je ne démens pas, mais pour l’instant ce n’est pas moi qui décide. Je pourrais le faire, pourquoi pas.
Deux autres noms revenaient régulièrement. Celui de Stéphane Ruet – jusque là grand favori car nouveau photographe attitré de l’Elysée - ou encore celui du photoreporter de Libération Sébastien Calvet, qui a suivi François Hollande durant toute sa campagne.
En 2007, Nicolas Sarkozy n’a attendu que 5 jours après son investiture pour réaliser sa photo officielle, bouclée en 20 minutes. Il a alors choisi Philippe Warrin, un photographe habitué des personnalités du showbiz qui l’avait suivi pendant sa campagne, réalisant également plusieurs photos de son couple avec Cécilia Attias.
Rue89 le rappelle : se faire tirer le portrait officiellement n’a pas toujours été très fun pour les présidents. Jusqu’à Georges Pompidou, c’est un gendarme photographe, fonctionnaire de l’Elysée, qui s’en chargeait. La rupture est arrivée avec Valéry Giscard d’Estaing : en 1974 il choisit le grand photographe Jacques Henry Lartigue, qui le fait poser devant le drapeau français et non devant la traditionnelle bibliothèque de l’Elysée.
Pour revoir les photos des présidents de la Ve République, c’est par ici.