Pendant que Mélenchon accable le PS, Chassaigne négocie

Publié à 09h21, le 05 juillet 2012 , Modifié à 09h32, le 05 juillet 2012

Pendant que Mélenchon accable le PS, Chassaigne négocie
Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne en octobre 2010 (Maxppp)

"Le PS tente un par un d'empêcher les députés ultramarins de constituer notre groupe." C'est ce qu'a dénoncé Jean-Luc Mélenchon le 25 juin lorsque le Front de gauche tentait de composer un groupe parlementaire à l'Assemblée. Il leur manquait alors cinq députés pour être au complet.

L'Express raconte pourtant qu'André Chassaigne, président du groupe finalement constitué, s'est entretenu avec Bruno Le Roux, chef de file du gruope socialiste, pour lui demander son aide. Ce qu'il a obtenu.

  1. L'aide de Bruno Le Roux et Victorin Lurel

    Sur L'Express

    Est-ce que tu peux voir avec Victorin Lurel [ministre des Outre-Mer] si...

    Selon L'Express du 4 juillet, André Chassaigne, actuel président du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR), a demandé l'aide de Bruno Le Roux, son homologue chez les socialistes, pour convaincre les députés ultramarins de rejoindre son groupe parlementaire.

    A eux seuls, les élus Front de gauche n'étaient en effet que dix après les législatives. Il leur fallait donc cinq députés supplémentaires pour constituer un groupe. André Chassaigne a ainsi fait appel à l'entremise de Bruno Le Roux pour que le ministre socialiste des Outre-Mer, Victorin Lurel, contacte les députés convoités. Ce qu'il a accepté.

    Le 25 juin pourtant, Jean-Luc Mélenchon accusait les socialistes d'oeuvrer contre la constitution d'un tel groupe:

    Le PS tente un par un d'empêcher les députés ultramarins de constituer notre groupe

    Les socialistes ont décidé de détruire tout ce qui n'est pas eux.

    Cinq élus ultramarins ont finalement rejoint le Front de gauche à l'Assemblée.

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