MUNICIPALES - Mardi 3 décembre, en déplacement à Montpellier, Jean-Marc Ayrault a revêtu le costume de chef de la majorité. Et en a ainsi profité pour tenter de régler la question des dissidences socialistes aux municipales à Montpellier en poussant la maire sortante, en congé du PS, Hélène Mandroux, vers la sortie. Le tout en échange d’une "mission".
Une manière de faire et un chantage que n’accepte pas le candidat dissident Philippe Saurel, adjoint d’Hélène Mandroux à la culture et accessoirement suppléant de la députée PS Anne-Yvonne Le Dain, soutien de… Jean-Pierre Moure, le candidat officiellement investi par le PS.
(Philippe Saurel, Maxppp)
Philippe Saurel, qui assure qu’il sera en tête au premier tour, a donc décidé, ce lundi 9 décembre, d’écrire une lettre ouverte à Hélène Mandroux, communiquée à diverses rédactions, pour l’enjoindre à refuser la proposition "indigne" du Premier ministre. Un Premier ministre qu’il accuse de les avoir "humiliés".
En venant à Montpellier vous “remercier“ publiquement, le chef du gouvernement n’a pas humilié que vous, il nous a tous humiliés.
Et de poursuivre, dans sa missive :
En imaginant qu’en vous faisant miroiter une pseudo mission politico humanitaire, il pourrait bafouer vos engagements d’une vie, il a piétiné les engagements à gauche de dizaines de milliers de Montpelliérains depuis un demi-siècle.
En guise de conclusion, Philippe Saurel persiste dans son attaque à l’encontre de Jean-Marc Ayrault :
Dénoncez ces petits arrangements entre amis, ce n’est pas à Jean Marc Ayrault de démettre le Maire de Montpellier ou d’en désigner le candidat de son choix.