Invité de i>TELE ce 3 août, Florian Philippot a tempéré les propos de Marion Maréchal-Le Pen sur une possible union des droites dans le Sud :"Je pense qu'elle parlait des électorats."
Le 30 mai, la désormais députée expliquait au journal d'extrême-droite Minute que les tendances de droite pourraient "se recomposer à l'avenir autour de quelques points forts", évoquant une proximité avec la Droite populaire dans le Vaucluse.
"Je pense qu'elle parlait des électorats ... "
Sur i>TELE
Pas question de montrer le moindre signe d'alliance avec l'UMP, même dans le Sud. Invité de i>TELE ce 3 août, Florian Philippot a réaffirmé cette ligne de conduite anti "UMPS" que la benjamine de l'Assemblée, Marion Marchal-Le Pen, avait rendue plus floue deux mois plus tôt.
Le 30 mai, dans le journal d'extrême-droite Minute, la désormais députée Front national parlait d'une possible recomposition politique dans le Sud, notamment dans sa circonscription du Vaucluse. Les élus de l'UMP y font partie de la Droite populaire et défendent des idées proches de celles du FN, comme en matière de sécurité et d'immigration.
L'intervieweur de Minute lui demande donc si le Vaucluse pourrait devenir "un laboratoire de l'union des droites". L'élue répond :
Il y a, dans le Vaucluse, beaucoup de déçus de l’UMP, malgré le système de la Droite populaire, dont le discours est très proche du nôtre − sinon les actes.
Je crois qu’à l’avenir, toutes ces tendances pourront se recomposer autour de quelques points forts.
Ce 3 août sur i>TELE, le vice-président du FN souhaite préciser la pensée de Marion Maréchal-Le Pen et insister sur sa défiance envers la Droite populaire :
Je pense qu’elle parlait des électorats, il y a effectivement des électorats …
Mais vous savez à l’UMP, la Droite populaire est une officine, une agence de publicité mensongère qui est là pour draguer les électeurs et essayer de les retirer au FN.
Florian Philippot revient ensuite sur l'affaire des quatre animateurs suspendus à cause de leur pratique du ramadan. Le 1er août, Jean-François Copé a dénoncé cette décision. Le numéro 2 du FN en profite pour marquer sa différence :
Quand j’entends l’état-major de l’UMP nous dire, comme Jean-François Copé, que c’était très bien finalement ces animateurs qui faisaient le ramadan au mépris de la sécurité des enfants, et bien je ne suis pas très rassuré sur la santé de l’UMP.
Il y a un divorce entre l’état-major et la base.