REVUE DE PRESSE - Le 29 juillet, Le Parisien rapportait les propos de proches de Nicolas Sarkozy . D'après eux, l'ancien président porte un regard sévère sur les décisions de François Hollande vis-à-vis de la situation en Syrie :
"On m'a critiqué sur la Libye mais moi au moins j'ai agi. Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme."
Ce 3 août, toujours dans Le Parisien , Bernard-Henri Lévy - qui a eu un rôle diplomatique aux côtés de l'ancien chef d'Etat en Libye - se fait l'écho de Nicolas Sarkozy. Celui qui se revendique de gauche et a voté pour François Hollande en mai se dit "déçu" de son attitude, pas assez ferme :
"Ce dont je suis sûr, c'est qu'il n'a pas fait ce qu'il avait promis le 29 mai sur France 2. Il parlait ce soir-là de "chasser" Bachar al-Assad. Et il n'excluait aucun moyen, même militaire. Nous sommes loin du compte."
BHL demande ainsi à François Hollande de "passer outre" le double veto russe et chinois, ces deux pays refusant non seulement d'intervenir en Syrie mais aussi de sanctionner le régime. Et le philosophe de citer en exemple Nicolas Sarkozy en Libye : "Il a dit : "On fera comme au Kosovo. Avec les Britanniques, la Ligue arabe et certains Etats africains, on passera outre".
Sur RTL le 30 juillet, Laurent Fabius avait vivement réagi aux critiques de l'ancien président : "Il faudrait mettre cela sur le compte de propos de vacances, parce que si on parlait de la Syrie, le seul souvenir que j'ai de l'action de M. Sarkozy avec M. Bachar al-Assad, c'est de l'avoir invité à présider les cérémonies du 14 juillet."