PAN PAN CUL NU - La profanation d'une trentaine de tombes chrétiennes dans un cimetière de Meurthe-et-Moselle le 3 août, le cinquième acte de ce type depuis le début de l'année dans le département, fait beaucoup régir la classe politique. Du côté du gouvernement, Manuel Valls, Christiane Taubira et Bernard Cazeneuve ont notamment condamnés ces actes "inqualifiables" qui "devront être sanctionnés durement". Et en ce qui cocnerne la sanction (ou la prévention), le sénateur de Les Républicains Pierre Charon a sa petite idée : une bonne fessée et pis c'est tout.
Sur Twitter ce 4 août, l'élu de Paris a partagé un article de Valeurs Actuelles rapportant que trois mineurs, aux motivations "gothiques" selon le procureur de Briey Yves Le Clair, ont été interpellés et ont reconnu les faits. Pierre Charon ajoute ce commentaire :
"Quand je pense qu'on envisage de supprimer la fessée...
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Quand je pense qu'on envisage de supprimer la fessée... #Profanationhttp://t.co/7HSuFuIjm1
— Pierre Charon ن (@Charon_Pierre) 4 Août 2015L'interdiction de la fessée revient régulièrement dans le débat public. Au mois de mars, la secrétaire d'État à la Famille Laurence Rossignol avait considéré que la France devait avoir "une réflexion collective" autour de "la prévention de la maltraitance", tout en promettant que "ça ne passera pas par la loi" afin de ne pas "couper le pays en deux camps". En mai 2014, un "amendement anti-fessée", porté par des députés écologistes, avait été exclu de la loi Famille.
Pierre Charon avait aupravant partagé ce message de Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR :
Profaner des tombes c'est s'attaquer à la civilisation avec laquelle sont nés les rites funéraires. Nouvelle barbarie! #profanation
— Bruno Retailleau ن (@BrunoRetailleau) 4 Août 2015À LIRE SUR LE LAB :
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