OLD - La réplique est presque passée inaperçue. Mais au Lab, nous sommes retombés sur une dépêche AFP du 8 février qui raconte les débats au Sénat sur une proposition de loi visant à allonger la durée de prescription des injures homophobes, sexistes ou liées au handicap.
Et lors de ce débat, il y a eu un volet consacré à l'expression sur Internet. Le sénateur UMP de Paris Pierre Charon a livré une vision particulière de ce qu'aurait pu être l'Histoire avec Internet. Résultat, il fait un parallèle avec la période de la Seconde guerre mondiale :
Si internet avait existé pendant la dernière guerre, la Gestapo aurait eu moins de travail.
L'élu parisien explicite son propos et regrette que "dans bien des cas les contenus diffusés ne sont pas le fait de journalistes ou de professionnels de l’information, soumis au contrôle d’un directeur de la rédaction et encadrés par des règles de déontologie."
De ce fait, il souhaite "élaborer un dispositif permettant de réguler l’expression sur Internet". Ceci afin de faciliter le travail de la police pour "recueillir les éléments à la poursuite des délits visés par la loi de 1881", notamment du fait du "caractère transfrontalier et anonyme des sources, notamment sur Internet".