REVUE DE PRESSE - Le Monde raconte aujourd'hui comment le changement de majorité a bouleversé la répartition des bureaux dans les couloirs de l'Assemblée nationale. Ce qui est très mal vécu par certains, tout particulièrement par Pierre Lellouche, élu UMP de Paris et ancien secrétaire d'Etat.
"Ce sont des conditions de travail très difficiles, je ne peux pas recevoir qui que ce soit !", s'exclame celui qui a troqué les ministères pour le Palais Bourbon. Il se désole de ses 15m² à partager avec ses "quatre collaborateurs" et accuse les socialistes d'avoir "piqué [ses] bureaux"à l'UMP : "Ils ont eu un comportement impérialiste !"
Il n'est pas le premier à se plaindre de son nouveau lieu de travail. Le 29 juillet, le JDD rapportait cette remarque d'Henri Guaino, nouveau député des Yvelines : "Je pourrais être dépressif quand je vois le cagibi dans lequel je travaille !"
Le Monde explique que c'est la questure (deux députés de la majorité et un de l'opposition) qui a été chargée de répartir les 577 élus entre trois établissements : le Palais-Bourbon, le 3, rue Aristide-Briand et le 101, rue de l'Université. Le premier est le plus prestigieux, le deuxième ne comprend pas de lit et le troisième est plus éloigné, mais avec option lit. Ce sont ensuite les groupes qui ont installés leurs députés en fonction de leurs besoins ou/et de leurs desideratas.