Pierre Moscovici : "je me défonce jusqu'au bout de mes forces"

Publié à 09h50, le 17 décembre 2013 , Modifié à 09h53, le 17 décembre 2013

Pierre Moscovici : "je me défonce jusqu'au bout de mes forces"
(France Télévisions)

EYE OF THE TIGER - Promis, il se donne. Pierre Moscovici l'assure ce mardi 17 décembre sur France 2, il est au travail et se dépense sans compter. "Je me défonce", lâche-t-il. 

La réalité c'est que je suis ministres des Finances et que je me défonce, je vais sans compter jusqu'au bout de mes forces pour faire en sorte que notre pays puisse trouver plus de croissance, plus d'équilibre financier, et que sur le plan européen les choses avancent vers la croissance.

C'est ce qu'il répond à la une de Libération de ce jour.

Le "putsch" de Jean-Marc Ayrault fait la une du quotidien, expliquant qu'il a tenté de prendre le contrôle de Bercy, sans succès. "Je vous assure, ce genre de papier, je les lis hélas, ça ne m'intéresse absolument pas", assure le ministre de l'Economie et des Finances. Il écarte toute mésentente avec le Premier ministre. 

Je ne suis pas du tout dans ce genre de commentaire. (...) 

Ce que je peux vous dire c'est que Jean-Marc Ayrault est le chef du gouvernement. C'est un homme pour qui j'ai le plus grand respect et que nos options politiques, des options sociales-démocrates, réformistes, l'opposition à l'immobilisme, nous les partageons.

Mais admet des moments des tensions. C'était notamment le cas lors de l'annonce des départs des directeurs du Trésor et du Budget. Dans Le Monde, Matignon avait fait savoir que Ramon Fernandez et Julien Dubertret allaient quitter leurs postes, sans en avoir parlé préalablement en conseil des ministres. Ce qui avait donné lieu à un bras de fer entre Pierre Moscovici et le Premier ministre.  

Il peut y avoir à tel ou tel moment une petite crispation, un petit débat. En l'occurence je ne sais pas bien ce qui s'est passé mais c'est vrai j'estime que quand un fonctionnaire de la nature du directeur du Trésor doit être remplacé, ça se fait en conseil des ministres.

"Mais il n'y a pas de malaise. Je travaille très volontiers avec Jean-Marc Ayrault, derrière le président de la République", conclut le locataire de Bercy. 

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