Pierre Moscovici ne sera "pas trop vieux" en 2022, date probable d'une élection présidentielle

Publié à 13h23, le 15 décembre 2013 , Modifié à 13h24, le 15 décembre 2013

Pierre Moscovici ne sera "pas trop vieux" en 2022, date probable d'une élection présidentielle
Pierre Moscovici lors de l'émission le Supplément politique de Canal Plus, le 15 décembre 2013.

HEUREUX HASARD - 64 ans, l'âge où l'on devient président ? Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des finances, semble avoir bien envie de le croire.

Invité du Supplément politique de Canal Plus, il a confié penser qu'il ne serait "pas trop vieux" en 2022, date probable d'élection présidentielle si le quinquennat actuel et le suivant atteignent leur terme.

La confidence est recueillie par Canal Plus dans la voiture qui conduit le ministre à Paris tard dans la nuit, après une soirée de négociations à Bruxelles :

En 2022 j'aurai 64 ans, je ne serai donc pas trop vieux, mais je n'ai pas construit ma vie comme ça.

Ce n'est pas mon obsession, ce n'est pas le destin que je me suis fixé, ce n'est pas l'étoile que je vois au dessus de ma tête.

La journaliste de l'émission politique le relance alors en lui demandant si Matignon serait, dans l'intervale, susceptible de l'intéresser :

Quand on est ministre des Finances, si on pense avoir encore une vie ministérielle, on reflechit encore à quelques postes, pas à tous.

Décryptage : un ministre espère, voire n'envisage qu'une promotion dans un gouvernement. Or le ministère de l'Economie est traditionnellement assez haut placé dans l'ordre protocolaire, et jouit d'un certain prestige.

Dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, Pierre Moscovici est en cinquième position. Seuls les portefeuilles de Laurent Fabius (Affaires etrangères), Vincent Peillon (Education nationale), et Christiane Taubira (Justice) sont jugés plus importants. Tout comme celui, bien sûr, du chef du gouvernement.

Pierre Moscovici convoiterait-il la place d'un de ces ministres, ou du premier d'entre eux ? C'est ce que la journaliste qui signe le reportage laisse entendre. Mais en plateau, le ministre de l'Economie relativise la portée de la citation, tronquée selon lui :

Il y avait la suite de la réponse qui était, "non, ça n'est pas mon souci"

Du rab sur le Lab

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