Pour assurer le service après-vente de la suspension de l'écotaxe, Marylise Lebranchu salue "un geste courageux" de Jean-Marc Ayrault

Publié à 12h23, le 29 octobre 2013 , Modifié à 12h23, le 29 octobre 2013

Pour assurer le service après-vente de la suspension de l'écotaxe, Marylise Lebranchu salue "un geste courageux" de Jean-Marc Ayrault
Capture BFM TV.

JEAN-MARC COURAGE - Les députés UMP de Bretagne avaient boycotté la réunion donnée à Matignon, mais ils ont été entendus. Jean-Marc Ayrault a décidé la suspension sine die de l'écotaxe. Un projet élaboré et voté par la droite sous Nicolas Sarkozy, auquel elle a finalement choisi de s'opposer au nom du "ras-le-bol fiscal".

D'aucuns y voient un manque de fermeté de la part de Jean-Marc Ayrault ? La ministre de la réforme de l'Etat Marylise Lebranchu y voit tout le contraire. Interrogée sur BFM TV à l'issue de la réunion à Matignon, cette élue bretonne salue un "geste extrêmement courageux" de la part de Jean-Marc Ayrault.

Voilà ce qu'elle déclare :

C'est un geste extrêmement courageux de la part du Premier ministre. Parce que je rappelle que l'ancienne majorité non seulement avait voté l'écotaxe, mais avait passé un marché public/privé qui coûte 800 millions d'euros en cas de dédit donc il faudra que chacun assume ses responsabilités. [...]

Alors il fallait faire un geste courageux, pour que les négociations redémarrent et pour qu'on puisse poirter cette région Bretagne.

Par la suite, Marylise Lebranchu affirme voir dans la suspension de cette taxe "un risque courageux". 

Invité à s'expliquer sur cette notion de courage, le ministre des Transports Frédéric Cuvilliers affirme sur BFM TV que c'est dans la différence entre "suspension" et "suppression" que se réside la bravoure du Premier ministre. 

Le gouvernement ne recule pas. Le gouvernement aurait reculé s'il avait supprimé la taxe. Le gouvernement au contraire donne les moyens de la réussite à cette taxe.

En suspendant et en donnant les conditions de la discussion et de la mise en place du dispositif de la façon la plus sécurisante qui soit. 

François Hollande, lui, a refusé de s'exprimer sur le sujet alors qu'il est en voyage en Slovaquie :

La question peut se poser mais ici elle ne trouvera pas de réponse. La volonté du gouvernement, c'est aujourd'hui d'apporter des réponses aux élus bretons et c'est ce que le Premier ministre fait au moment où je suis ici à Bratislava

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