Invité de France Info ce 12 septembre, François Chérèque, est revenu sur les difficultés de PSA Peugeot Citroën. Pour le secrétaire général de la CFDT, Arnaud Montebourg a parlé trop fort, a fait naitre un espoir chez les salariés puis a oublié d'agir :
"Monsieur le ministre du Redressement productif nous a dit avant l’été : "Je vais tout casser, je vais toute empêcher, c’est inadmissible". Il a donné de l’espoir aux salariés de Peugeot et aujourd’hui il nous dit : "Calmez-vous, soyez raisonnable".
Au lieu de se prendre pour un super syndicaliste, son rôle était plutôt de regarder la réalité en face et de regarder les difficultés qui existent."
Comme l'explique France Info dans sa chronique "le Vrai du Faux" ce 12 septembre, le gouvernement a changé progressivement de ton par rapport au plan social de PSA. Le 12 juillet, Arnaud Montebourg jurait qu'il n'accepterait pas "en l'état le plan développé par PSA" et était soutenu en ce sens par François Hollande.
Mais le 11 septembre, un rapport d'expert - le rapport Sartorius demandé par Arnaud Montebourg - a reconnu que le plan social de PSA n'était pas contestable. Le ministre du Redressement productif a alors admis qu'une "restructuration" serait nécessaire.