Pour Daniel Fasquelle, LR doit exclure les pro-Macron pour éviter de "disparaître"

Publié à 07h01, le 11 juillet 2017 , Modifié à 07h34, le 11 juillet 2017

Pour Daniel Fasquelle, LR doit exclure les pro-Macron pour éviter de "disparaître"
Daniel Fasquelle. © AFP

Les Républicains sont en difficulté comme un cycliste grimpeur qui cale dans la dernière montée d’une étape de montagne du Tour de France. Une petit (grosse ?) fringale. Après avoir subi deux défaites historiques à la présidentielle puis aux législatives, LR s’effrite entre sa branche Macron-compatible et sa branche plus droitière incarnée notamment par Laurent Wauquiez. Et alors que la scission semble proche, tous crient à l’unité du parti… tout en voulant exclure ses membres qui ont intégré le gouvernement (Edouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu) ou qui ont permis à un groupe dissident des Constructifs de se créer à l’Assemblée nationale.

Et c’est ce mardi 11 juillet que le parti dirigé provisoirement par Bernard Accoyer doit se pencher sur le cas de ces pro-Macron, lors d’un bureau politique qui promet d’être tendu. Mais pour Daniel Fasquelle, trésorier de LR qui a créé son propre mouvement , cette situation n’est plus tenable et il n’aura, dit-il dans les colonnes du Parisien, "aucun état d’âme à voter pour leur exclusion". Et d’ajouter :

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Car, si on ne tranche pas clairement, notre parti va disparaître.

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Exclure les félons ou c’est la fin des haricots. Voilà le choix qui s’offre aux Républicains, selon Daniel Fasquelle. "Leur comportement n’est pas acceptable", renchérit le député qui reproche aux pro-Macron de "jouer sur tous les tableaux". "A un moment, il faut dire stop, car ça commence à bien faire tout ça !", peste-t-il encore.

Pour Eric Ciotti aussi, l’exclusion de ceux qui ont rejoint Emmanuel Macron ou sont prêt à le soutenir est "inévitable". "C’est une indispensable clarification", juge-t-il tout comme Laurent Wauquiez qui, au Figaro, ne dit pas autre chose :

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Leur exclusion va clarifier la situation chez nous. Nos militants et nos électeurs ne comprennent pas que l’on puisse avoir un pied dedans et un pied dehors.

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"Provocateur", selon un cadre de la rue de Vaugirard, Thierry Solère, élu questeur de l’Assemblée aux dépends d’Eric Ciotti, et menacé d’exclusion, a pourtant annoncé vouloir "s’organiser" pour… la présidence du parti . Le feuilleton n’est pas fini. Prochain épisode, ce mardi soir en bureau politique.

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