ATTAQUE-MOI SI TU PEUX– Marine Le Pen envisage de faire reconnaître par la justice que le Front national n’est pas un parti d’extrême-droite, et le PS lui répond "chiche". Depuis son interview sur RTL ce 3 octobre, plusieurs élus et responsables socialistes n’hésitent pas à présenter le FN comme un parti "d’extrême-droite".
Parmi les tweets, celui du porte-parole du Parti socialiste, David Assouline, en mode repeat :
Le FN est d'extrême-droite, le FN est d'extrême-droite, le FN est d'extrême-droite, le FN est d'extrême-droite, le FN est d'extrême-droite.. — David Assouline (@dassouline) October 3, 2013
Autre porte-parole du Parti socialiste, la sénatrice Laurence Rossignol, qui n’hésite pas à défier Marine Le Pen, en lançant un hashtag consacré :
Le Front National est un parti d'extrême droite. On le pense, le dit et l'écrit.MLP nous fera-t-elle des procès? Et le # est #fnextdroite — laurence rossignol (@laurossignol) October 3, 2013
Même air provocateur pour Razzy Hammadi, député de la République socialiste, et Jonathan Debauve, conseiller de Najat Vallaud-Belkacem :
Hier sur I-tele #ONVPSM j'ai dit que le FN était un parti d'extrême droite, j'attends toujours le procès... #fnextdroite — Razzy Hammadi (@RHammadi) October 3, 2013
#leFNestunpartidextremedroite : je lance le hashtag et j'attends de recevoir une plainte de Marine Le Pen. http://t.co/GldOBeAyQF — Jonathan Debauve (@jdebauve) October 3, 2013
Cette offensive collective aux airs de service commandé est également relayée par le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, qui a appelé à "dresser un mur citoyen" contre le Front national, et qui retweete régulièrement des messages du même acabit.