Pour Henri Guaino, voter pour la Droite forte c’est “un peu du foutage de gueule”

Publié à 14h32, le 22 décembre 2012 , Modifié à 14h32, le 22 décembre 2012

Pour Henri Guaino, voter pour la Droite forte c’est “un peu du foutage de gueule”
(Maxppp - Christophe Petit Tesson)

Invité de Une fois pour toutes, sur France Culture, Henri Guaino mène une nouvelle charge contre Guillaume Peltier et sa motion de la Droite forte. L’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n’accorde “aucune signification” au vote sur les motions et s’en explique : 

C’est une campagne où il n’y a pas eu de vrai débat d’idées, c’est une campagne de personnes. Je n’accorde pas une énorme importance au vote des motions.

Selon lui, les militants ont donc voté sans vraiment savoir ce qu’il se cachait derrière les motions et déplore le succès de la motion de Guillaume Peltier et Geoffroy Didier. Henri Guaino soupçonne les militants d’avoir amalgamer “droite forte” et “sarkozyste” avec “France forte” et “Sarkozy”. 

Par ailleurs, il explique que les militants n’étaient pas vraiment au courant de ce scrutin : 

Les militants ont découvert le jour du vote qu’ils devaient voter pour des motions. J’ai vu beaucoup de gens entrer dans les bureaux de vote sans savoir qu’ils auraient à voter pour des motions.

Il y a quelque chose d’hallucinant dans cette histoire, on avait deux urnes : une pour les idées, une pour les hommes. C’est quand même une élection extraordinaire, on n’a jamais vu ça.

Sur le vote à la motion arrivée première, la Droite forte, le député dit que “c’est l’aveuglement et parfois la sottise”. Il dénonce le fond du propos de cette motion : 

Voter pour une motion dans laquelle on vous explique qu’il va falloir faire des quotas de journalistes de droite, ça me paraît un peu du foutage de gueule.

Et n’accorde qu’une faible légitimité à ce résultat, indiquant que “ça n’a aucune signification, je déplore ce résultat et l’image qu’il donne du mouvement.” 

A partir de 16’50 :

Ce n’est pas la première fois que Henri Guaino attaque ce mouvement. Pendant la campagne, il avait déjà visé les “méthodes de voyous” de Guillaume Peltier, leader de cette motion. 

Du rab sur le Lab

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