Pour Mélenchon, la conférence de presse de Hollande est "l’aveu d’un renoncement"

Publié à 08h29, le 14 novembre 2012 , Modifié à 09h17, le 14 novembre 2012

Pour Mélenchon, la conférence de presse de Hollande est "l’aveu d’un renoncement"
Jean-Luc Mélenchon. (Reuters)

"Un exercice de pédagogie du renoncement." Invité des 4 Vérités, mercredi 14 novembre sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a jugé avec  sévérité la conférence de presse de François Hollande. Avec le sens de la formule.

La conférence de presse de François Hollande a-t-elle permis de réconcilier Parti socialiste et Front de gauche, la majorité gouvernementale et ses "partenaires de la gauche" ? 

Niet, répond Jean-Luc Mélenchon, mercredi matin sur France 2. Si l’ex candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle n’a pas vu "de tournant", il y a vu "un renoncement" de la part du président de la République :

C’était l’aveu d’un renoncement, fait sous les ors de la République.

C’en est fini de l’objectif d’affronter la finance comme il l’avait dit au Bourget. Terminé l’objectif d’en finir avec le chômage par la relance de l’activité…

Et d’enchaîner par une critique acerbe de la grand messe médiatique à laquelle s’est prêté François Hollande, y décelant du "Merkel version française"

Il a fait hier un grand exercice de pédagogie du renoncement, souriant.

Il a essayé de nous convaincre ave le sourire qu’il fallait capituler, sans condition, devant les exigences des politiques austéritaires.

Nous avons entendu du Merkel version française.

Appelé à réagir aux propos de François Hollande qui indiquait que les manifestations prévues en Europe soutenaient sa politique, l’eurodéputé et président du Parti de gauche l’a pris pour de l’humour. Qu’il n’a pas vraiment apprécié :

C’est un tour de passe-passe, une blague de fin de banquet que je juge insupportable.

Alors, pour le candidat défait aux législatives à Hénin-Beaumont face à Marine Le Pen, serait-on en train d’assister à une similarité entre la politique de François Hollande et celle de Nicolas Sarkozy, même si le chef de l’Etat s’en est défendu, notamment sur la hausse de la TVA ?

Il y a de plus en plus de points communs. Mais il y a encore l’espoir que ça s’arrange.

Du rab sur le Lab

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