Pour Jean-Michel Baylet, Jean-Vincent Placé "fait de la politique avec ses pieds"

Publié à 11h11, le 27 octobre 2013 , Modifié à 11h11, le 27 octobre 2013

Pour Jean-Michel Baylet, Jean-Vincent Placé "fait de la politique avec ses pieds"
Maxppp.

"Jean-Vincent Placé ferait bien de se rappeler qu'il a été formé chez les radicaux", assène Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, au patron du groupe écologiste au Sénat. La raison de sa colère ? L'appel aux lycéens de Jean-Vincent Placé à manifester.

Dans une interview auJDD, le président du PRG estime ainsi que Jean-Vincent Placé "fait de la politique avec ses pieds". Voilà ce qu'il déclare :

Il appelle les adolescents à manifester contre un gouvernement dans lequel son parti a des ministres. C'est faire de la politique avec ses pieds. Les Verts bénéficient d'un traitement de faveur de la part de l'exécutif, je l'ai d'ailleurs dit au président de la République et au Premier ministre.

Un traitement de faveur dont il aimerait, avec ses camarades radicaux, pouvoir bénéficier lui aussi, comme il le développe au JDD :

Leurs exigences obtiennent souvent satisfaction. Alors que nous, les radicaux, nous n'avons obtenu aucune concession sur les questions liées aux institutions. Il y a deux poids, deux mesures.

Les relations entre le PS et l'exécutif ne trouvent pas plus grâce aux yeux de Jean-Michel Baylet. Le Premier secrétaire, Harlem Désir, "ne fait pas son travail" selon le président du PRG. Lorsqu'il contredit François Hollande dans l'affaire Leonarda, Harlem Désir se tire une balle dans le pied, selon Jean-Michel Baylet, qui use d'une comparaison littéraire :

Le premier qui tire dans le dos de François Hollande est le chef du Parti socialiste. C'est la première fois que l'on voit le responsable du parti majoritaire critiquer le président de la République. Ce n'est pas acceptable. On se croirait chez Tintin avec le général Tapioca.

Du rab sur le Lab

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