La vie politique de Jérôme Lavrilleux s’achève bientôt. Après la fin de son mandat de député européen, l’ancien bras droit de Jean-François Copé impliqué dans l’affaire Bygmalion ouvrira des gîtes en Dordogne. Alors, raison de plus pour la "grenade dégoupillée" , dixit Jean-François Copé, de remiser à la cave la langue de bois. Dans une série estivale du Monde sur les "têtes brûlées", Jérôme Lavrilleux se confie, tel François Hollande, aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme . Notamment sur ses collègues ou ex-collègues eurodéputés ou sur le moment où il a pensé au suicide.
Ainsi, celui qui "passe son temps entre Strasbourg, Bruxelles et Saint-Quentin" et "s’épanouit au Parlement européen", écrit Le Monde, dit tout le *bien* qu’il pense de Jean-Luc Mélenchon, ex-eurodéputé devenu député à l’Assemblée nationale. "Bon, y’a que Mélenchon… Ça nous arrive de prendre la voiture ensemble, c’est étonnant, il est toujours mal luné", commence par lancer celui qui l'a côtoyé au Parlement européen, avant de le comparer au bonhomme de la célèbre pub pour Orangina rouge :
"C’est comme la pub Orangina : Mais pourquoi est-il si méchant ? Parce que !
"
"Sinon, même les mecs du FN sont assez sympas avec moi", poursuit Jérôme Lavrilleux qui reconnaît avoir eu une bonne surprise en connaissant plus personnellement le socialiste Vincent Peillon. "J’ai envoyé des dizaines de gens lui défoncer la gueule sur les plateaux télé lorsqu’il était ministre de l’Éducation", raconte l’eurodéputé. Et d’ajouter :
"Eh bien, ce mec est adorable. A-do-ra-ble. En fait, les types ne sont pas dupes…
"
Si le courant passe bien avec Vincent Peillon, c’est également le cas avec la sarkozyste Rachida Dati. "Elle est hallucinante", dit-il à propos de l’ancienne ministre de la Justice de François Fillon sous Nicolas Sarkozy :
"Elle est tout sauf conne, c’est un roman à elle seule… Quand elle s’emplafonne avec Hortefeux, il devient vanille-fraise. Et, avec moi, elle a vraiment été très correcte.
"