Pour l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, Christine Albanel, François Hollande et Jacques Chirac se ressemblent face à l’impopularité

Publié à 07h53, le 18 février 2014 , Modifié à 07h53, le 18 février 2014

Pour l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, Christine Albanel, François Hollande et Jacques Chirac se ressemblent face à l’impopularité
Christine Albanel. (Maxppp)

La métaphore avec le cholestérol est à la mode chez les politiques. Pour le ministre du Budget Bernard Cazeneuve, c’est l’impôt qui est comme le cholestérol : il y a le bon et le mauvais. Pour Christine Albanel, ancienne ministre de la Culture de Nicolas Sarkozy et ancienne conseillère de Jacques Chirac, c’est l’impopularité présidentielle qui s’y apparente.

Invitée d’Europe 1 ce mardi 18 février, Christine Albanel a ainsi filé la métaphore :

Je pense que l'impopularité est un peu comme le cholestérol : il y a le bon et le mauvais ! La bonne impopularité, c'est celle qui est fondée sur le fait que l'on fait des réformes, qu'on a lancé des choses courageuses et, parce qu'elles ont été longtemps différées, parce que c'est dur, on est impopulaire.

Pour l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, François Hollande, en difficulté dans les sondages comme Jacques Chirac en son temps, a "le cuir aussi dur" que l’ancien chef de l’Etat :

Jacques Chirac et François Hollande ont un point commun : je trouve qu'ils ont le cuir très très dur ! J'ai vu Jacques Chirac impavide dans toutes les circonstances, même quand en 1995 tout le monde annonçait la victoire de Balladur ! Je trouve que François Hollande est aussi complètement impavide !

Et de poursuivre, estimant que les "entourages" présidentiels sont beaucoup plus touchés par les difficultés face à l’opinion que le chef lui-même :

C'est une force : je crois que lui et Jacques Chirac partagent cela. Les équipes et collaborateurs sont beaucoup plus touchés, dévastés, bouleversés par les sondages que le Président de la République.

Après ce point commun avec Jacques Chirac, Christine Albanel trouve également un point commun entre François Hollande et Nicolas Sarkozy. Un point commun corollaire du passage au quinquennat : l’hyperprésidence.

Je pense qu'on retrouve toujours un peu d'air quand on change de gouvernement mais en France, sous le quinquennat, c'est le Président qui gouverne. François Hollande gouverne autant que Nicolas Sarkozy gouvernait, même s'il souhaitait avoir un rôle un peu différent.

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