ARNAUD MONTEBOURG ET YVES JEGO LIKE THIS - "C’est normal de lancer une enquête. Mais il ne faut pas qu’on jette la suspicion sur tout le monde." Après le scandale international qui touche la marque automobile allemande Volkswagen, Laurent Wauquiez ne veut pas que l’enquête lancée par Ségolène Royal touche les marques françaises. Car, dit-il ce mercredi 23 septembre sur RTL, "c’est d’abord un scandale qui éclabousse le made in Germany". Et ça, pour le député de Les Républicains, c’est une aubaine pour le made in France. Il poursuit, presque chauvin :
"Ça doit être l’opportunité de remettre en avant le made in France par rapport au made in Germany.
"
Soulignant que, pour le moment, rien ne dit que les marques françaises ont également truqué des véhicules pour contourner les tests antipollution, Laurent Wauquiez insiste sur le fait que, "pour l’instant", "il n’y a qu’un seul constructeur, c’est Volkswagen". Un constructeur qui, pour le numéro 2 bis de Les Républicains "était l’incarnation de ce qui était une forme d’arrogance du made in Germany". "On a souvent vécu des complexes par rapport à ça", déplore encore le candidat de la droite et du centre aux régionales en Auvergne-Rhône-Alpes .
Il renchérit ensuite pour expliquer que la France doit profiter de la "fenêtre d’opportunité" que représente ce scandale outre-Rhin :
"Il y a une fenêtre d’opportunité qui s’ouvre pour se dire que ce qu’on fait nous, c’est peut-être pas si mal.
"
Le scandale des moteurs diesel du groupe Volkswagen a pris une ampleur inédite mardi 22 septembre, le constructeur allemand admettant que 11 millions de ses véhicules dans le monde étaient équipés du logiciel de trucage aux tests antipollution découvert aux Etats-Unis.
La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a annoncé le même jour le lancement d'une enquête "approfondie" , après les révélations sur la tricherie du constructeur automobile allemand Volkswagen concernant les émissions polluantes de ses voitures diesel. Elle a également demandé aux constructeurs français de "s'assurer que de tels agissements n'ont pas eu cours en France", a indiqué son ministère dans un communiqué.
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