C’est un sujet sur lequel la droite, au pouvoir, ne voulait pas communiquer. Surtout sur les chiffres. Devenu ministre de l’Intérieur, Manuel Valls prône lui plus de transparence sur le sujet : celui des voitures brûlées dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.
Cette année, le ministre de l’Intérieur a annoncé un bilan de 1067 voitures brûlées lors du réveillon de la Saint-Sylvestre. Un chiffre en baisse de 10% par rapport à 2012 dont se félicite Manuel Valls.
Mais à l’UMP, on juge cette stratégie de communication et de transparence dangereuse. Le député Axel Poniatowski, invité de la matinale d’i>Télé de ce jeudi 2 janvier, récuse le fait que ces résultats soient "un bon point" pour Manuel Valls.
Et d’estimer que ces chiffres ne devraient pas être communiqués :
Je trouve qu’on ne devrait pas communiquer les chiffres. La police et la préfecture de police feraient mieux de garder les chiffres pour elles car c’est surtout une incitation à brûler des voitures.
Dans un communiqué publié le 1er janvier, le secrétaire national de l’UMP chargé des questions de police, Bruno Beschizza, ancien président d’un syndicat de policier, estime que "le Ministre de l'Intérieur, a pris le risque de réinitier les compétitions entre quartiers et entre bandes rivales qui traditionnellement jouent 'à celui qui brûlera le plus de véhicules'."