Comme il est loin, le temps où Jean-Luc Mélenchon et David Assouline cohabitaient sereinement au Parti socialiste. Aujourd'hui, le premier s'emploie régulièrement à taper sur ses anciens camarades, qu'il a rebaptisés "solfériniens". Des apparatchiks du siège de la rue de Solférino, selon l'idée de Jean-Luc Mélenchon, dont David Assouline serait probablement l'incarnation. Mais le porte-parole du Parti sociliste le lui rend bien. Alors qu'il l'étrille régulièrement lors de ses points presse hebdomadaires, David Assouline en remet une couche dans le dernier numéro de VSD.
Cité par Paul Wermus, le porte-parole du PS déclare à propos de l'ancien candidat à la présidentielle :
C'est au-delà de la colère. Il joue l'abruti bipolaire, il est d'un cynisme fou, il s'aime trop et ça peut rendre fou. [...]
En politique, il faut aimer les autres. Souvent très violent à l'égard du PS, moralité, c'est Marine Le Pen qui ramasse la mise.
David Assouline a le mot qui claque mais, quelques lignes plus tard, regrette également la consécration de la petite phrase ces derniers temps :
C'est le triomphe de la petite phrase, rien de plus frustrant.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.