Le député socialiste Thierry Mandon compare la paire Mennucci-Ghali aux attaquants du PSG, Ibrahimovic et Cavani

Publié à 08h24, le 21 octobre 2013 , Modifié à 08h28, le 21 octobre 2013

Le député socialiste Thierry Mandon compare la paire Mennucci-Ghali aux attaquants du PSG, Ibrahimovic et Cavani
Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani. (Reuters)

FOOTPOLITIQUE – La sénatrice socialiste Samia Ghali a la défaite amère. Et après avoir fait campagne contre Patrick Mennucci en se présentant comme "la candidate anti-Matignon", va-t-elle jouer le jeu de l’unité du PS pour partir aux municipales contre Jean-Claude Gaudin ?

Premier élément de réponse, elle a accepté, le visage fermé, la photo de famille avec Patrick Mennucci.

Rien qui ne puisse faire douter le PS d’une issue positive ? Pour le porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, le député Thierry Mandon, les deux socialistes "s’entendront". 

Et ce proche d’Arnaud Montebourg de convoquer… le PSG et son duo d’attaque Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani pour louer ce que sera l’attelage Samia Ghali/Patrick Mennucci à Marseille.

Invité d’i>Télé ce lundi 21 octobre, Thierry Mandon a ainsi osé la comparaison avec le club de la capitale, filant la métaphore footballistique :

Je veux croire que ca va marcher, la paire Mennucci/Ghali à Marseille.

Vous savez, Ibrahimovic et Cavani, ça marche à Paris, Mennucci/Ghali, ca marchera à Marseille.

Ce sont deux buteurs, ce sont deux tempéraments, ce sont deux vrais marseillais, et ils feront équipe. J’en suis sur.

Lors de la dernière rencontre du PSG, samedi contre Bastia (4-0), c’est lorsqu’ils ont joué séparément qu’Ibrahimovic et Cavani ont brillé.

Pourtant, Thierry Mandon se persuade que Samia Ghali "ne boudera pas". Et d’user de la méthode Coué :

C’est une formidable militante. Ils vont s’entendre. Ils ont commencé ensemble la politique. Ils vont s’entendre. Ca va pendre trois semaines, un mois, mais ils s’entendront.

Mais la tâche ne sera pas si aisée. Samia Ghali a fait un geste fort, dimanche soir, faisant sifflé par ses militants, en direct sur les chaînes d’info en continu, les noms de François Hollande et Jean-Marc Ayrault. 

Et là encore, Thierry Mandon la joue résolument positif, trouvant des excuses atténuantes à la sénatrice :

On est un soir d’élection. Samia Ghali vient de connaitre la première défaite véritable de sa vie politique.

On est à Marseille, il y a un trop plein d’émotion. Je veux croire que ces quelques sifflets, inutiles et assez peu nombreux, c’est un mauvais moment à passer.

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