PO-SI-TIF – Luc Chatel se veut positif. Et jette un regard bienveillant sur… l’élection chaotique pour la présidence de l’UMP fin 2012. Celle qui s’est transformée en psychodrame pour le principal parti de la droite.
Invité de i>Télé, mercredi 6 mars, le vice-président délégué de l’UMP, le copéiste Luc Chatel, a revisité l’élection contestée de Jean-François Copé, qualifiant cet épisode de "bel exercice démocratique".
Seul bémol, selon lui : ce bel exercice démocratique a pris fin le 18 novembre, jour de l’élection, "à 20h ou 22h". Mais cela ne doit pas occulter les efforts qui ont précédé :
L’élection qui a eu lieu au mois de novembre, jusqu’au 18 novembre à 20h ou 22h, c’était un bel exercice de démocratie interne.
Nos militants ont débattu dans les fédérations, les candidats se sont respectés et ensuite nos militants ont voté. Ensuite, il y a eu évidemment la période désastreuse qu’on a connu.
C’est dans cette optique démocratique que le député de Haute-Marne plaide une nouvelle fois pour que l’UMP se mette à l’heure de la primaire, malgré certaines réticences de Jean-François Copé. Et souhaite que son parti en organise pour les prochaines élections municipales.
Mais faut-il poursuivre la démocratie interne à l’UMP en organisant un nouveau scrutin pour élire le président du parti, comme le prévoyait l’accord entre Jean-François Copé et François Fillon ?
Luc Chatel prône indirectement un vote des militants pour savoir s’il faut revoter pour la présidence :
Il y a un accord entre Copé et Fillon qui a permis une sortie de crise. Je n’imagine pas aujourd’hui que nous revenions sur cet accord.
Ou alors il faudrait un vote des militants qui dise très clairement : nous ne voulons pas de cette élection et nous souhaitons que cette direction collégiale soit prolongée.