"Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom"– Invitée du Brunch politique de Sud radio, dimanche 31 mars, Marion Maréchal-Le Pen a réagi à la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt.
Pour la jeune députée FN, nièce de la présidente du parti Marine Le Pen, "il ne faut pas s’étonner qu’il y ait un désamour des Français pour leurs dirigeants". "On a une classe politique qui est profondément immorale", poursuit la benjamine de l’Assemblée nationale.
Dans le viseur de l’élue frontiste : Henri Guaino, pour qui la mise en accusation de Nicolas Sarkozy entrainerait une montée des extrêmes.
Quand on voit les réactions de certains députés comme Monsieur Guaino qui nous explique qu’il ne faut surtout pas jeter l’opprobre sur hommes politiques, il ne faut pas en parler parce que sinon ça risquerait d’alimenter le désamour des Français pour leurs politiques, ça risquerait de faire monter les extrêmes.
Les extrêmes ? C’est-à-dire ? Marion Maréchal-Le Pen a sa petite idée, dit qu’elle se sent "un petit peu visée". Et fait référence à Voldemort, le "Seigneur des ténèbres" dans la saga Harry Potter :
Nous, on est un peu Voldemort. Celui dont on ne doit pas prononcer le nom.
En gros, on met la poussière sous le tapis, on n’en parle pas parce que ça risquerait de nous donner raison.