Ce 15 septembre, Bernard Accoyer a rassemblé six candidats à la présidence de l'UMP - ou leurs représentants - à Samoëns en Haute-Savoie. Les six se sont exprimés les uns après les autres devant un parterre de militants. Et c'est à cette occasion que Nathalie Kosciusko-Morizet a fortement critiqué François Hollande, notamment son rôle dans la désignation du futur Premier secrétaire au Parti socialiste. Pour elle, le chef de l'Etat s'est comporté en "parrain" :
"Jean-Marc Ayrault et Martine Aubry étaient pour Jean-Christophe Cambadélis. Il n’y en avait qu’un qui soutenait Désir, c’était François Hollande. Alors il a dû s’en mêler un peu !
Or, un chef qui décide et qui n’apparait pas dans l’organigramme, ça s’appelle un parrain."
Après la désignation d'Harlem Désir comme premier signataire de la motion majoritaire, plusieurs médias ont raconté comment François Hollande a influencé le choix sans intervenir directement. Un conseiller ministériel raconte ainsi dans Libération : "On savait sa préférence pour Désir, même s’il n’est pas allé prendre son téléphone pour dire : "Il me faut celui la ou celui-ci". Hollande est totalement mitterrandien : il ne pilote rien mais il n’empêche rien."