Pour Rochefort, le MoDem est prêt à travailler avec le gouvernement

Publié à 06h51, le 06 août 2012 , Modifié à 06h51, le 06 août 2012

Pour Rochefort, le MoDem est prêt à travailler avec le gouvernement
Robert Rochefort, vice-président du MoDem, en 2009 (Maxppp)

OUVERTURE - Interviewé par La Croix ce 6 août, le vice-président du MoDem, Robert Rochefort, fait une véritable déclaration d'amour à François Hollande et se dit prêt à travailler avec le gouvernement socialiste, engageant la parole de son parti avec lui : "Nous sommes la première pièce politique disponible pour un élargissement [du gouvernement]".

  1. "Hollande doit exorciser sa peur de mécontenter Mélenchon"

    Sur La Croix

    Si François Bayrou s'est peu exprimé depuis sa défaite aux législatives, le numéro 2 du MoDem, Robert Rochefort, a décidé d'envoyer de grands signaux de fumée à François Hollande ce 6 août dans La Croix.

    Le vice-président du parti en appelle à un gouvernement d'ouverture où le MoDem aurait la première place :

    Il y a suffisamment de questions importantes pour trouver des points de rencontre. C'est dans l'intérêt de la France que François Hollande élargisse son équipe. Nous sommes la première pièce politique disponible pour son élargissement. (...)

    Il faut juste qu'il exorcise sa peur de mécontenter Jean-Luc Mélenchon.

    Tout au long de l'interview, Robert Rochefort loue les premiers mois du mandat Hollande: son sens de la "justice sociale", le climat instauré "avec les partenaires sociaux" et sa "posture plus productive sur les questions internationales".

    Seul bémol : la politique menée "sur le redémarrage de la croissance économique". Le MoDem aimerait apporter sa vision du "produire en France".

    L'eurodéputé sort la boite à compliments :

    [Hollande] est dans la foulée de Lionel Jospin pour son côté techno, énarque qui comprend aisément tous les aspects techniques des dossiers.

    De François Mitterrand, il a hérité l'habilité dans le dosage des courants politiques.

    Depuis qu'il s'est prononcé en faveur de François Hollande au second tour de l'élection présidentielle, François Bayrou ne s'est  pas exprimé sur une participation au gouvernement, ne cessant de répéter que son soutien était "sans contrepartie".

Du rab sur le Lab

PlusPlus