Pour séduire l'électeur, les candidats doivent aimer les geeks

Publié à 08h39, le 29 février 2012 , Modifié à 08h39, le 29 février 2012

Pour séduire l'électeur, les candidats doivent aimer les geeks
Les patrons du web ne sortent pas des grandes écoles mais ils produisent un quart de la croissance en France depuis 1980 (Reuters)

Se montrer avec des patrons de banque ? Trop risqué. Avec des industriels ? Ce n'est pas non plus le moment. Marianne 2 parle ce matin des patrons geeks qui sont dragués par les candidats à l'élection présidentielle.

  1. "Les patrons geeks sont un must"

    Sur marianne2.fr

    On est loin de l'importance d'un Steve Jobs ou d'un Mark Zuckerberg. Mais les grands patrons du web français sont "un must pour les candidats", rapporte Marianne 2 ce matin.

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    Hollande et Sarkozy ont chacun leurs amitiés politiques ou intimes dans le patronat. Et dans ce domaine, s’il vaut mieux éviter de se revendiquer amis des banquiers, il y a un patronat branché et tendance avec qui il fait bon de se montrer : les patrons du secteur numérique.

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    Le numérique est un enjeu économique rappelle l'hebdomadaire :

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    Selon l’institut COE-Rexecode (proche du Medef), le numérique représenterait 4,7% du PIB de la France (idem en Allemagne, 7,3% aux USA) et a permis un quart de la croissance française entre 1980 et 2008 (32% en Allemagne, 37% aux USA).

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    A droite, on compte Xavier Niel, patron de Free, Franck Esser, PDG de SFR, ou encre Pierre Louette de Orange. A gauche, depuis l'arrivée de Fleur Pellerin à la tête du pôle Economie numérique, les contacts ne manquent pas :

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    La conseillère ne cache pas d'ailleurs ses « relations » chez Orange ou Microsoft.  Elle revendique aussi d'avoir rencontré Maxime Lombardini, bras droit de Xavier Niel, Martin Rogard ou Marc Simoncini, fondateur de Meetic.

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