Il voulait créer un Podemos à la française. Voilà donc sa naissance. Comme le révèle Le Monde le 31 octobre, le député PS Pouria Amirshahi va lancer le 8 novembre prochain son "Mouvement commun".
L’idée est simple : créer un mouvement social issu de la société civile pour apporter des propositions concrètes au monde politique. À l'heure où nous écrivons ces lignes, un peu plus de 850 personnes ont signé l'appel. Le député écrit notamment ceci pour décrire son mouvement :
"Désormais, nous refusons la relation restrictive, aussi pauvre que dangereuse, de gouvernants à gouvernés et appelons à remettre la démocratie à l’endroit, les citoyens au centre. Le temps est venu de reprendre en main notre destin, de créer et d’organiser ensemble le monde dans lequel nous aspirons à vivre.
"
Et parmi les signataires, des politiques de premier rang. Si le député frondeur a refusé de faire de ces signataires des “têtes de gondole”, on retrouve d’abord certains frondeurs comme Laurent Baumel, Marie-Noëlle Liennemann ou Benoît Hamon.
La nouveauté c’est que l’appel a également été signé par des parlementaires d’autres partis comme Pierre Laurent, secrétaire national du PC ou les écologiste Noël Mamère ou Sergio Coronado.
Autre signataire, Julien Bayou, porte-parole d’EELV, explique :
"On a besoin de se parler, de faire tomber les barrières artificielles entre militants, élus et citoyens. Il faut se substituer aux vieux clivages droite-gauche et haut-bas.
"
Un moyen pour Julien Bayou de relancer le débat d'une éventuelle primaire ouverte à gauche pour 2017. Idée refusée pour l'instant par le député.
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