"Tragi-comédie", "vaudeville", dans un communiqué publié le 19 novembre 2012, Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, raille le flou qui entoure l'élection du président de l'UMP.
Dans son communiqué, il écrit :
"Les deux camps auront finalement plus rivalisé en créativité dans le domaine de la tricherie que dans celui des idées.
La guerre Copé-Fillon n’est pas une version française de Bush-Gore de 2000 avec les Alpes-Maritimes dans le rôle de la Floride.
Cette tragi-comédie est un mauvais vaudeville qui n’honore pas la démocratie française et met le principal parti d’opposition à feu et à sang [...]
"
Il explique également y voir une nouvelle défaite pour l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy et "d’une conception de la politique qui ne prospère que dans la division et la tension."
"[...] non content d’avoir divisé la France et les Français en deux pendant cinq ans, l’ancien président de la République a réussi à faire de même avec sa propre famille politique qui se divise désormais en deux camps irréconciliables et d’égale importance.
"
"L’unité de l’UMP ne semble plus tenir que grâce à une sinistre dérive droitière qui aura été la marque de fabrique du congrès qui s’achève.
"
A gauche, Cécile Duflot a été la première ministre à réagir, lundi 19 novembre - sur son compte Twitter, elle s'est désolée de la situation - suivi par d'autres ministres et parlementaires.
Harlem Désir, patron du PS a souhaité, lui, dans la matinée, que l'UMP "sorte de son congrès avec une ligne totalement républicaine" et déplorant "cette guerre des chefs ".
En fin de matinée, Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a expliqué, sur BFMTV, qu'elle avait hâte que "cela prenne fin "... et distillé quelques leçons .
Ségolène Royal, elle, a épinglé Jean-François Copé .