Présidence de l'UMP : Bruno Le Roux qualifie l'élection de "Tragi-comédie" et de "vaudeville"

Publié à 17h41, le 19 novembre 2012 , Modifié à 17h45, le 19 novembre 2012

Présidence de l'UMP : Bruno Le Roux qualifie l'élection de "Tragi-comédie" et de "vaudeville"
Bruno Le Roux, le 21 juin 2012. (Maxppp)

"Tragi-comédie", "vaudeville", dans un communiqué publié le 19 novembre 2012, Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, raille le flou qui entoure l'élection du président de l'UMP. 

Dans son communiqué, il écrit : 

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Les deux camps auront finalement plus rivalisé en créativité dans le domaine de la tricherie que dans celui des idées.

La guerre Copé-Fillon n’est pas une version française de Bush-Gore de 2000 avec les Alpes-Maritimes dans le rôle de la Floride. 

Cette tragi-comédie est un mauvais vaudeville qui n’honore pas la démocratie française et met le principal parti d’opposition à feu et à sang [...]

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Il explique également y voir une nouvelle défaite pour l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy et "d’une conception de la politique qui ne prospère que dans la division et la tension." 

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[...] non content d’avoir divisé la France et les Français en deux pendant cinq ans, l’ancien président de la République a réussi à faire de même avec sa propre famille politique qui se divise désormais en deux camps irréconciliables et d’égale importance.

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L’unité de l’UMP ne semble plus tenir que grâce à une sinistre dérive droitière qui aura été la marque de fabrique du congrès qui s’achève.

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A gauche, Cécile Duflot a été la première ministre   à réagir, lundi 19 novembre - sur son compte Twitter, elle s'est désolée de la situation - suivi par d'autres ministres et parlementaires. 

Harlem Désir, patron du PS a souhaité, lui, dans la matinée, que l'UMP "sorte de son congrès avec une ligne totalement républicaine" et déplorant "cette guerre des chefs ".

En fin de matinée, Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a expliqué, sur BFMTV, qu'elle avait hâte que "cela prenne fin "... et distillé quelques leçons

Ségolène Royal, elle, a épinglé Jean-François Copé .

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