Battue par Martine Aubry pour la tête du PS après le psychodrame du Congrès de Reims en 2008, Ségolène Royal a jugé, lundi 19 novembre, dans Sud-Ouest , qu’il était "toujours plus facile d’arranger les résultats" quand "on tient les rênes de l’appareil".
Parmi les commentateurs comme au PS ou à l’UMP , la comparaison entre la bataille ubuesque pour la présidence de l’UMP et le Congrès du Parti socialiste à Reims en 2008, a fait florès.
En première ligne à Reims, Ségolène Royal, battue par Martine Aubry pour prendre la direction du PS dans des conditions controversées, s’est exprimée, ce lundi, dans Sud-Ouest sur le psychodrame qui touche l’UMP, divisée entre François Fillon et Jean-François Copé.
Ainsi, l'ex candidate socialiste à la présidentielle parle en connaissance de cause et rappelle qu'elle avait "protégé les intérêts du PS", elle :
"Ca me rappelle des choses.
En l'occurrence, j'avais protégé les intérêts du PS en prenant acte de la victoire de mon adversaire tout en sachant les irrégularités qui avaient été commises.
"
Et d’ajouter, accusant Jean-François Copé d’avoir usé de sa position dominante de secrétaire général de l’UMP pour "arranger les résultats" :
"Quand on tient les rênes de l'appareil, c'est toujours plus facile d'arranger les résultats.
"