Présidence de l’UMP : Ségolène Royal accuse Jean-François Copé "d’arranger les résultats"

Publié à 15h54, le 19 novembre 2012 , Modifié à 15h54, le 19 novembre 2012

Présidence de l’UMP : Ségolène Royal accuse Jean-François Copé "d’arranger les résultats"
Ségolène Royal à la Rochelle en août 2008 (Reuters)

Battue par Martine Aubry pour la tête du PS après le psychodrame du Congrès de Reims en 2008, Ségolène Royal a jugé, lundi 19 novembre, dans Sud-Ouest , qu’il était "toujours plus facile d’arranger les résultats" quand "on tient les rênes de l’appareil". 

Parmi les commentateurs comme au PS ou à l’UMP , la comparaison entre la bataille ubuesque pour la présidence de l’UMP et le Congrès du Parti socialiste à Reims en 2008, a fait florès.

En première ligne à Reims, Ségolène Royal, battue par Martine Aubry pour prendre la direction du PS dans des conditions controversées, s’est exprimée, ce lundi, dans Sud-Ouest sur le psychodrame qui touche l’UMP, divisée entre François Fillon et Jean-François Copé.

Ainsi, l'ex candidate socialiste à la présidentielle parle en connaissance de cause et rappelle qu'elle avait "protégé les intérêts du PS", elle : 

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Ca me rappelle des choses.

En l'occurrence, j'avais protégé les intérêts du PS en prenant acte de la victoire de mon adversaire tout en sachant les irrégularités qui avaient été commises.

"

Et d’ajouter, accusant Jean-François Copé d’avoir usé de sa position dominante de secrétaire général de l’UMP pour "arranger les résultats" : 

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Quand on tient les rênes de l'appareil, c'est toujours plus facile d'arranger les résultats.

"

 

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