[16h16] Guéant appelle à la patience
Interrogé sur BFMTV, l'ancien ministre de l'Intérieur et soutien de François Fillon, Claude Guéant a appelé à attendre la proclamation des résultats par la commission :
"Une règle de sagesse s'impose : attendre que la commission rende son verdict. [...] La commission examine les résultats de tous les bureaux de vote, elle en fera la sommation et elle en proclamera les résultats.
[...] Il y a une pression sur les différents entourages qui est telle qu'ils sont bien obligés de dire quelque chose et évidemment ça leur fait plaisir à tel ou tel moment du dépuillement d'annoncer que leur candidat est en avance.
Encore une fois, la seule conduite raisonnable c'est d'attendre la commission qui statutairement a compétence pour proclamer [les résultats, ndlr]
"
[14h55] Et pourquoi pas une "co-présidence" ?
C'est l'idée émise par Daniel Fasquelle, président de la fédération UMP du Pas-de-Calais. Celui qui est aussi député-maire du Touquet a appelé, dans un communiqué, à une "co-présidence" de François Fillon et Jean-François Copé devant l'absence de vainqueur clair après le vote des militants.
Il explique :
"L'UMP n'a de sens que parce qu'elle réunit à la fois une droite décomplexée pour reprendre les termes de Jean-François Copé et une droite plus modérée à l'image du Gaullisme social incarné par François Fillon [...] Les militants n'ont pas pu choisir entre les deux approches et ne souhaitent pas qu'une approche prenne le pas sur l'autre
"
[14h10] Les souvenirs de Nicolas Dupont-Aignan
Dans ce flou qui entoure l'élection du président de l'UMP, chaque camp se retrouve sur une chose : l'élection est entâché d'irrégularitées . Sur son compte Twitter, Nicolas Dupont-Aignan - député de l'Essonne et président de Debout la République - détaille ses souvenirs et impressions, comme ancien candidat à la présidence du parti :
2 fois candidat à la présidence de l'ump. 2002 et 2004 j'ai été la victime de fraudes ! J'ai aussi quitté ce parti par dégoût des méthodes — Dupont-Aignan (@dupontaignan) November 19, 2012
Le point "métaphore inatendue"
Le député UMP du Var, Philippe Vitel, a écrit un tweet surprenant, faisant une métaphore inattendue entre l'élection du président de l'UMP et... le saut en parachute de Félix Baumgartner :
@fefe8355 cette attente est insoutenable . Elle m évoque le saut de Baumgartner . C est moins haut Rue de Vaugirard uniquement 7 étages
— VITEL Philippe (@fefe8355) Novembre 19, 2012
[12h23] Les petites blagues de Roselyne Bachelot...
Interrogée sur sa réaction à un éventuel retour de Alain Juppé à la direction de l’UMP, Roselyne Bachelot répond avec un grand sourire, sur le plateau du Grand 8, sur Direct 8 :
"Ce serait le retour des morts-vivants.
"
[12h11] Frédéric Lefebvre est toujours sur BFMTV ...
<img src="http://i.imgur.com/lTmeB.png" alt="" width="500" />
L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy n'a pas quité le plateau de la chaîne d'info en continu, et y répète son appel à l'appaisement, se félicitant encore une fois d'être l'un de ceux qui avait prévu un résultat serré.
Bref, Frédéric Lefebvre meuble un peu, alors que les regards sont tournés vers les travaux en cours de la Cocoe.
[10h47] Un boom des adhésions au FN ?
Florian Philippot, le vice-président du Front National , lance sur Itélé :
"Je peux vous annoncer que je viens d’avoir notre service adhésion au téléphone que nous avons eu depuis hier soir un boom des adhésions en ligne, ce qui signifie certainement qu’il y a pas mal de dégout du côté des sympathisants, des adhérents, des militants de l’UMP. […]
Plusieurs centaines, ce qui est pour nous exceptionnel en une seule soirée et une seule matinée. Je n’ai pas encore de chiffre précis.
"
[10h35] Frédéric Lefebvre entonne l'air du : Moi, je vous l'avais bien dit !
"Ca va être serré, je le savais ... J'ai voulu être neutre, parce que je savais qu'il y aurait besoin de conciliation. Le gagnant devra tendre la main au perdant, devra lui faire une place dans l'exécutif [du parti]
"
[10h31] Juppé le recours ?
Parce que "l’existence même de l’UMP […] est en cause", l’ancien Premier ministre Alain Juppé, s’exprimant successivement, depuis Bordeaux, sur iTélé puis BFM, se pose en éventuel pacificateur temporaire :
"Si je peux être utile pour quelques semaines, je le ferais bien volontiers. [Mais] pas au-delà […], je n'ai pas envie de prendre les rênes de l'UMP.
"
Il assure avoir parlé très récemment avec François Fillon et Jean-François Copé :
"Les deux candidats […] m’ont dit qu’ils étaient prêts l’un et l’autre à accepter la décision de la Cocoe.
"
[10h15] Tous les bureaux de vote doivent être comptabilisés
<img src="http://i.imgur.com/EWllA.jpg" alt="" width="500" />
Le camp Copé dénonce des bourrages d'urnes et souhaite que les bureaux suspects "ne soient pas comptabilisés" par la Cocoe pour les résultats finaux. Pas question pour Valérie Pécresse qui explique ainsi :
"S’il y a des contestations sur le vote, elles ne peuvent intervenir qu’après la publication officielle des résultats. On publie les résultats et après, seulement, on les conteste. C’est comme ça en droit électoral.
"
Valérie Pécresse précise ensuite au Lab que, selon elle, "refuser de compter est un aveu de défaite", dénonçant ainsi l'attitude du camp adverse qui préfère éliminer d'office les bureaux mis en cause :
@lelab_e1 le droit électoral c'est d'abord on publie officiellement les résultats après on les conteste. Refuser de compter = aveu défaite
— Valérie Pécresse (@vpecresse) Novembre 19, 2012
[10h00] Le président de la Cocoe, Patrice Gelard arrive. Motus et bouche cousue.
C'est lui qui est chargé du "bon déroulement du scrutin" : Patrice Gelard, président de la Cocoe, est arrivé à 10h00 tapante au siège de l'UMP. Les travaux doivent reprendre pour déterminer le vainqueur, notamment en dépouillant les procès verbaux restants (la moitié).
Patrice Gélard reste muet. "Pouvez-vous nous dire qui est le vainqueur ?", lui demande un journaliste :
"Absolument pas. L'écart est ce qu'il est.
"
[9h55] François Fillon diffuse un court communiqué : AT-TEN-DEZ la Cocoe
"François Fillon tient à rappeler à chacun qu’il appartient d’attendre avec sang-froid le verdict de la Commission d'Organisation et de Contrôle des Opérations Électorales.
Son travail d’évaluation et de contrôle n’étant pas achevé, la dignité et la rigueur exigent de respecter le processus en cours.
A cette heure, notre décompte confirme l’avance de François Fillon, mais seuls les chiffres définitifs et officiels permettront de trancher la situation.
Cette élection doit être incontestable. Il en va de la crédibilité de l’UMP et de l’honneur de tous les adhérents qui ont massivement pris part au vote. Au-delà de l’UMP, nous devons être à la hauteur de nos devoirs vis-à-vis de la France qui a besoin d’une opposition solide et respectée.
"
[9h45] Et pendant ce temps-là, Thierry Mariani fait de l'humour ...
Le chef de fil de la Droite populaire relativise à sa façon la situation. Ne toujours pas connaître le nouveau président, mieux qu'une élection verrouillée ?
L'avantage du RPR, c'est que nous connaissions le résultat de l'élection 48h avant le jour du vote, pas 48h après. #congrèsUMP — Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) November 19, 2012
[9h35] Pour Daubresse : "ni plus ni moins d'irrégularités que pour des législatives"
<img src="http://i.imgur.com/X4l8A.jpg" alt="" width="500" />
(BFMTV)
Fraude, manipulation ? Pas de panique pour Marc-Philippe Daubresse, tout ça est bien habituel :
"Il faut retrouver son calme, il n’y a eu ni plus ni moins d’irrégularités que dans des scrutins législatifs. La situation fait que les deux candidats sont au coude à coude.
"
Le député du Nord, soutien de Jean-François Copé, veut relativiser les accusations de part et d'autre et cite pour cela le congrès de Reims socialiste ... mais aussi le duel Bush/Al Gore pendant les élections américaines de 2000 :
"Je vous renvoie à chaque élection législative : il y a cinq, six, sept, parfois dix scrutins contestés, parfois on les fait rejouer.
Je vous renvoie au Congrès de Reimsdu Parti socialiste où c’était bien plus grave.
Je vous renvoie au match Bush / Al Gore où il y a eu le même problème en Floride. Eh bien chez nous c’est dans les Alpes Maritimes.
"
[9h05] Chartier, porte-parole de François Fillon : "Nous, nous sommes légitimistes"
<img src="http://i.imgur.com/pEETs.png" alt="" width="500" />
Interrogé sur la (nouvelle) revendication de victoire de Jean-François Copé, Jérôme Chartier, chef de file des porte-paroles de François Fillon, continue à poser le camp Fillon en "légitimiste" :
"On a été très prudents hier.
Moi je suis légitimiste, nous nous sommes légitimistes.
Si on commence à vouloir annuler les résultats où on est le plus faible, alors il est très facile de gagner.
Nous ce que l'on souhaite et ce que l'on dit, c'est que la Cocoe se prononce rapidement.
Nous voulons que la commission [des recours] prennent en compte toutes les irrégularités que nous avons constatées.
"
[9h01] Jean-François Copé tourne en boucle : J'ai gagné, j'ai gagné, j'ai gagné ...
Interrogé par iTélé, à sa sortie du studio de BFMTV, Jean-François Copé revendique en boucle sa victoire.
"Vous l'avez vu, je suis en tête dans l'estimation des voix. [...]
Oui, bien sûr [je suis le nouveau président de l'UMP] mais on va attendre sereinement que la commission des opérations électorales le confirme et exclue les bureaux de vote concernés.
"
[8h43] Juppé crie "halte au feu" !
C'est sur son blog que le maire de Bordeaux lance un quadruple appel à Jean-François Copé et François Fillon, et propose un scénario de sortie de crise :
"J’appelle [... François Fillon et Jean-François Copé :
- à faire cesser immédiatement les invectives qu’échangent leurs partisans,
- à s’engager à accepter la décision de la Commission de contrôle des opérations électorales, quelle qu’elle soit,
- à se rencontrer pour jeter les bases d’une nécessaire réconciliation,
- à réunir autour d’eux une instance de crise rassemblant leurs représentants et des personnalités qui sont restées en dehors de la confrontation, afin d’accompagner le président proclamé dans la gouvernance de l’UMP.
"
Alain Juppé regrette que les "deux protagonistes [aient eté] obsédés par l’échéance de 2017".
[8h35] Jean-François Copé revendique toujours la victoire
<img src="http://i.imgur.com/O67sq.png" alt="" width="500" />
Invité de BFMTV, Jean-François Copé arbore un sourire définitif, et martèle : "Oui, j'ai gagné cette élection"
>> Voir article détaillé sur la prestation de Jean-François Copé du "jour d'après"
[8h22]Laurent Wauquiez, député-maire UMP du Puy-en-Velay (Haute-Loire), partisan de François Fillon, charge Jean-François Copé, sur France Inter :
"Quand il y a un résultat serré, c'est tentant d'essayer de passer en force.
Mais hier, il n'y avait absolument rien qui permettait à qui que ce soit de se proclamer président.
Et d'ailleurs il me semble qu'il y a un bon principe en démocratie, c'est qu'on s'auto proclame pas soi même élu.
"
[8h22] : Echange très tendu entre Valérie Pécresse (pro-Fillon) et Michèle Tabarot (pro-Copé)
Valérie Pécresse, voix éraillée, continue son refrain, et trouve l'UMP "ridicule" de ne pas être capable de publier les résultats :
"Je ne comprends pas pourquoi monsieur Copé s'est précipité [...] pour donner un chiffre. Je demande à Jean-François Copé de nous donner les résultats définitifs.
"
Interrogée sur l’éventualité de revoter, Pécresse assure :
"Je n'ai aucune objection à cette idée. [Mais] nous avons nos calculs qui, officiellement, montrent que l'on a gagné cette élection.
"
Michèle Tabarot, fidèle de Copé, elle, renvoie Valérie Pécresse aux faiblesses du clan Fillon, et lance un cinglant :
"François Fillon est arrivée avec sa bande, à trois heures du matin ...
"
[8h21] Si Copé est élu, c'est grâce à Sarkozy ...
<img src="http://i.imgur.com/KskdD.jpg" alt="" width="500" />
Invité de Radio Classique et Public Sénat, l'ancien ministre Brice Hortefeux analyse le score de son candidat, Jean-François Copé à la lumière de sa reprise des thèmes sarkozystes .
"Il y avait au début de cette campagne des sondages qui annonçaient une victoire spectaculaire, forte, large d'un des deux candidats [François Fillon, ndlr]. A l'arrivée, il y a un équilibre total. Cela veut donc dire que Jean-François Copé, oui a réussi sa campagne.
"
Et l'ami de quarante ans de l'ancien chef de l'Etat de saluer les deux "critères", selon lui, de la réussite, encore au conditionnel, de Jean-François Copé :
"Un : Il a proclamé, affiché, à juste titre, sa fidélité, sa loyauté à Nicolas Sarkozy.Je pense que c'est un élément très important puisqu'il n'y a pas un lien seulement politique mais aussi affectif entre Nicolas Sarkozy et les militants de la famille politique qu'il a présidé.
Deux : il a trouvé un certain nombre de thèmes qui parlent aux militants de l'UMP.
"
[8h15] Estrosi assure que des PV sont dans la nature ...
Interrogé sur France Info, Christian Estrosi, maire de Nice et soutien important de François Fillon, a estimé que l’UMP "n’avait pas de président proclamé", même s’il considère "que la victoire de Fillon est acquise".
Et cible surtout les possibles fraudes qui ont, selon lui, émaillé le scrutin :
"Il faut savoir qu’il y a des procès-verbaux dans la nature. 30 à 40% des procès-verbaux ne sont pas remontés auprès du centre national. Nous ne savons pas où ils sont. (…)
Là où j’ai des craintes de fraudes massives, dans le Gard, dans l’Hérault, en Seine-et-Marne, dans l’Oise, on nous signale même des cas de personnes qui seraient allées voter deux fois dans deux bureaux différents.
"
[8h10] Benoist Apparu : "C'est encore Marine Le Pen qui va profiter de cette soirée politique"
<img src="http://i.imgur.com/UMipY.jpg" alt="" width="500" />
(Maxppp)
Joint par BFMTV, le député de la Marne, soutien de François Fillon, a regretté l'image donnée par son parti. Il a imaginé les conséquences pour les autres formations politiques, à commencer par le Front national :
"Nous aurons des sourires goguenards de la part du PS. Et ceux qui doivent encore plus se frotter les mains sont les centristes de l’UMP ... et plus encore Marine Le Pen qui va profiter du côté désespérant d’une soirée politique comme celle-là.
"
[7h45] Pour Nadine Morano François Fillon a eu tort ... d'annoncer ses résultats
<img src="http://i.imgur.com/f9moy.jpg" alt="" width="500" />
(Maxppp)
Nadine Morano n'a pas apprécié le comportement de François Fillon, venu annoncer son score dans sa permanence, sous l'oeil des caméras quelques minutes après que Jean-François Copé se soit livré au même exercice. Elle le dit au micro d'Europe 1 :
"J'ai trouvé regrettable que François Fillon vienne à la télé, dise lui aussi des résultats. J'ai trouvé son attitude assez regrettable ...
"
A part ça, à ses yeux, "tout s'est très bien passé" : "C'était une très belle journée de vote." Le seul "couac" reviendrait aux "observateurs et aux instituts de sondage" qui avaient prévu "qu'il n'y aurait pas de match".
[7h10] Eric Ciotti, du camp Fillon, récuse les accusations de fraude à Nice
<img src="http://i.imgur.com/BYqjx.jpg" alt="" width="500" />
(Reuters)
Il est un bureau de vote à Nice qui pose particulièrement problème. La veille, des différentiels de plus de 500 bulletins ont été relevés entre ceux présents dans l'urne et les fichiers d'émargement, avant d'effectuer plusieurs recomptages. Une situation dénoncée par le camp Copé [voir ci-dessous les accusations de Valérie Rosso-Debord].
Le député des Alpes-Maritimes, et soutien de François Fillon, Eric Ciotti a passé la nuit a démentir de "fausses rumeurs", affirmant qu'un écart de "seulement un bulletin" avait été trouvé.
Ce 19 novembre au matin, sur BFMTV, il poursuit en parlant cette fois de "quelques dizaines de bulletins" :
"Il y a une polémique qui n’a pas lieu d’être. Il n’y a aucun doute sur les votes des Alpes-Maritimes, il y a eu un recomptage trois fois. Je veux souligner que le bureau de vote était co-présidé par un représentant de Monsieur Copé et de Monsieur Fillon, la personne qui faisait signer et celle qui donnait les enveloppes étaient des représentants de Monsieur Copé.
J'ai entendu qu'il y avait des centaines de voix d’écart : ce sont quelques petites dizaines, on est très loin de la vérité.
"
Pour Eric Ciotti, c'est au contraire François Fillon qui a été "pénalisé", faute d'un nombre de bureaux de vote suffisant :
"Nous considérons que nous avons été pénalisés dans les Alpes-Maritimes. Certaines personnes se sont dissuadées de venir voter après plusieurs heures d’attente et manifestement, ces voix auront manqué à François Fillon.
"
[6h50] Jean Leonetti, du camp Fillon, évoque une nouvelle élection
(Maxppp)
Il précise que ses propos sont "à titre personnel", mais le député des Alpes-Maritimes, et soutien de François Fillon, avance sur BFMTV l'hypothèse d'une nouvelle élection :
"Si on se trouve à une dizaine de voix près pour l’un ou pour l’autre, si on se trouve dans un climat de suspicion, il vaut mieux recommencer l’élection.
Rien ne serait pire que de vivre avec la suspicion d’un camp déclaré perdant.
"
[6.35] L'équipe Copé agite les soupçons de fraude
<img src="http://i.imgur.com/M471l.jpg" alt="" width="500" />
(Maxppp)
Première interviewée de la matinée sur BFMTV, Valérie Rosso-Debord s'est déplacée sur le terrain des fraudes, assurant que plusieurs étaient avérées :
"Nous voulons que François Fillon condamne les fraudes et demande que les bureaux où il y a eu des fraudes ne soient pas intégrés.
"
Parmi ces fraudes, Valérie Rosso-Debord parle de bureaux rouverts après 18h et de bourrage des urnes :
"Les fraudes sont inscrites sur les procès verbaux de façon très claire.
Un exemple tout bête : dans un bureau à Nice, il y a eu un bureau qui a fermé à 18h et rouvert au-delà. L’huissier qui était là a marqué que ça avait été fait en contradiction de sa volonté.
Quand vous retrouvez dans un bureau de vote, dans l’urne, plus de bulletins que d’émargements, on voit bien qu’il y a un petit souci.
"
L'équipe Copé avait été la première à parler de fraudes par la voix de Michèle Tabarot à la mi-journée le 18 novembre. L'équipe Fillon avait aussitôt renchéri.
Plusieurs bureaux de vote sont pointés du doigt, particulièrement à Nice où des décalages entre bulletins et signatures de registres ont été relevés dans la soirée. L'équipe de François Fillon dénonce quant à elle une sous-estimation volontaire du nombre de bureaux de vote dans certaines fédérations, engendrant des files d'attentes très importantes qui auraient empêché les militants de se rendre aux urnes.
[6h00 ce 19 novembre] La situation à l'UMP n'a toujours pas avancé
Jean-François Copé reste campé sur sa position de vainqueur [il a été le premier à se déclarer nouveau président du parti à 23h16 la veille, invoquant plus de mille voix d'avance] et François Fillon ne veut pas "laisser voler la victoire aux militants". Il parle de plus de 200 bulletins d'avance.
Certains bureaux de vote sont soupçonnés de fraude par les deux camps. Les deux candidats attendent la validation finale de la commission interne, la Cocoe, qui a suspendu ses travaux.
Faits marquants de la nuit : Entre 3h et 4h du matin, François Fillon est venu au siège de l'UMP à Paris, lieu depuis lequel Jean-François Copé avait annoncé sa victoire. Le candidat a estimé que personne ne pouvait encore "se prévaloir d'être élu à la présidence de l'UMP" :
"Notre formation politique est dans l'incapacité de donner un résultat. C'est un dysfonctionnement majeur qui fait peser un doute très important sur cette élection. J'en suis extrêmement choqué.
"
A 4h du matin, la commission interne de l'UMP chargée de veiller au bon déroulement de l'élection (la Cocoe) a annoncé la suspension de ses travaux. Elle n'a pu consulter que la moitié des procès verbaux des fédérations. Elle ne reprendra sa vérification qu'à 10h.
>> Pour revivre l'ensemble de la soirée sur Le Lab, c'est par ici .