Présidence de LR : le directeur de campagne de Wauquiez accuse les deux autres candidats de vouloir un débat pour faire leur pub

Publié à 07h15, le 21 novembre 2017 , Modifié à 07h15, le 21 novembre 2017

Présidence de LR : le directeur de campagne de Wauquiez accuse les deux autres candidats de vouloir un débat pour faire leur pub
Geoffroy Didier © AFP

C'est le débat qui rend fou, digne de l'un des 12 travaux d'Asterix. Durant des semaines, Laurent Wauquiez a laissé planer le doute sur la tenue d'un débat entre les trois candidats à la présidence de Les Républicains, débat qui n'aura finalement pas lieu . Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes n'y est pas franchement favorable et pour cause : grandissime favori du scrutin, il n'a absolument rien à y gagner. Les deux autres en revanche, Maël de Calan et Florence Portelli, sont très demandeurs. Pour quelle raison ? Pour se faire de la pub, estime le directeur de campagne de Laurent Wauquiez, Geoffroy Didier.

Celui qui voulait se présenter à la primaire de la droite pour être ministre , avant de se faire éconduire, faute de parrainages nécessaires, ne mâche pas ses mots contre ses adversaires. Dans Le Figaro ce mardi 21 novembre, il lâche ce commentaire peu amène :

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Nous voulions un débat militant. Ils [Florence Portelli et Maël de Calan] préféraient un grand show télévisé et son lot de divisions artificielles, pour se faire de la publicité sur le dos des adhérents et des militants.

 

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De fait, l'organisation même du débat faisait… débat justement. Les écuries Portelli et Calan souhaitaient que les chaînes d'info puissent retransmettre le débat en direct ; refus catégorique du camp Wauquiez, qui voulait une diffusion uniquement sur le site internet de LR.

Concrètement, des reporters auraient pu assister aux échanges, mais pas les filmer. Les seules images disponibles de ce débat auraient alors été celles de Les Républicains, retransmises sur le site internet du parti comme l'avait proposé Laurent Wauquiez. Une conception "assez particulière" de "l'ouverture à la presse", avait moqué, mi-novembre, un lieutenant de Florence Portelli. "On ne peut pas prétendre être un parti moderne et refuser de débattre en pleine lumière", avait pour sa part regretté Maël de Calan, dimanche, sur Radio J.

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