Calomnie, agressivité, mépris : ce que retient la presse internationale du débat

Publié à 12h10, le 03 mai 2012 , Modifié à 13h15, le 03 mai 2012

Calomnie, agressivité, mépris : ce que retient la presse internationale du débat
(Capture d'écran)

La presse internationale retient une chose du débat : les échanges ont été plus agressifs que jamais. Nicolas Sarkozy devait attaquer pour rattraper son retard et François Hollande ne pouvait pas garder une image trop lisse. C'est en substance ce que retiennent les journaux étrangers. 

Par ailleurs, ils accordent majoritairement la victoire à François Hollande. Revue de presse. 

  1. "La guerre des mots"

    El Pais - Hollande sort grandit du débat

     

    Pour le quotidien espagnol, le débat a été "long et aigre". Mais il y a bien un vainqueur et il s'agit de François Hollande. El Pais écrit que le candidat socialiste "sort renforcé face à un président très agressif et otage de son bilan". Le journal de référence en Espagne note la sortie de François Hollande en défense de José Luis Zapatero. Un signe que la presse d'outre-Pyrénées n'a pas oublié les attaques à son ex-président. 

    Frankfurter Allgemeine - Guerre des mots

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    Le Frankfurter Allgemeine ne donne pas de gagnant mais note "l'agressivité" du débat et parle d'une véritable "guerre des mots". Et pour le quotidien allemand, l'invité spécial de ce débat était … l'Allemagne. "Un sujet de litige", entre les deux hommes. Le journal remarque particulièrement le "vous n'avez rien obtenu de l'Allemagne" de François Hollande à Nicolas Sarkozy. 

    La Repubblica - Le duel et les insultes

     

    Nicolas Sarkozy avait mal calculé. C'est ce qu'affirme la Repubblica. Le quotidien italien explique que le président de la République pensait ne faire "qu'une bouchée" de François Hollande. C'est pourquoi il demandait trois débat. Erreur. Le candidat socialiste "semblait plus à l'aise" face à un Nicolas Sarkozy "très tendu". 

    Guardian - Un échange de mauvaise humeur

     

    Pour le Guardian, c'est "un échange de mauvaise humeur". Les candidats ont surtout cherché à "exploiter les faiblesses et les défauts personnels" de l'autre. Le journal britannique remarque un Nicolas Sarkozy "percutant" qui avait "menacé 'd'exploser' son adversaire". Dans un autre article, le quotidien note un débat "d'une agressivité jamais vue auparavant". 

    La Libre - Sous haute tension

     

    Le début a été "laborieux", mais "François Hollande s'est peu à peu imposé dans son costume présidentiel". C'est le jugement de La Libre, quotidien belge. Pour le journal d'outre-Quiévrain les premières minutes de l'échange furent "une écrasante leçon d'argumentation et de légitime agressivité par un Sarkozy très à l'aise face à un Hollande pétrifié", qui, par la suite, "s'est remis en selle". Jusqu'au moment où "Nicolas Sarkozy a semblé parfois perdre sa patience". "La finale a montré un Hollande déjà président", conclut La Libre. 

    New York Times - Un débat amer 

     

    "Accusations de mensonge, la calomnie et l'arrogance". Pour le New York Times, le débat a été marqué par l'amertume. François Hollande devait "ébranler sa réputation de douceur et de charme", pour remporter le débat. Résultat, il est devenu un "débatteur agressif, interrompant souvent Nicolas Sarkozy sans déférence et avec mépris.

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