Pris à partie par Bruno Gollnisch sur ses origines brésiliennes, le député PS Eduardo Rihan-Cypel va porter plainte

Publié à 08h09, le 06 août 2013 , Modifié à 08h28, le 06 août 2013

Pris à partie par Bruno Gollnisch sur ses origines brésiliennes, le député PS Eduardo Rihan-Cypel va porter plainte
Bruno Gollnisch et Eduardo Rihan-Cypel (montage via Maxppp)

Il est député de Seine-et-Marne, nouveau porte-parole du Parti socialiste et a récemment été attaqué par Bruno Gollnisch pour ses origines brésiliennes. Invité de RTL ce 6 août, Eduardo Rihan-Cypel a annoncé qu'il allait porter plainte contre l'eurodéputé d'extrême-droite :

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J’ai décidé de déposer plainte, d’engager des poursuites judicaires à l’encontre de Monsieur Gollnisch.

J’estime que quand on est victime de propos à caractère raciste et xénophobe, on ne doit jamais laisser passer, ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire.

"

Le 1er août, dans une vidéo diffusée sur son blog, Bruno Gollnisch a commenté la prestation d'Eduardo Rihan-Cypel dans une émission de LCP consacrée à la mort de Clément Méric. Un commentaire dans lequel le responsable du Front national qualifie le député "d'excité" et de "Français de relativement fraiche date", lui faisant penser "à ces gens que vous invitez chez vous et qui, une fois qu'ils y ont pris pied, veulent y faire venir un petit peu tout le monde" :

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Le plus excité là dedans, pratiquant l'invective, se vantant de la lutte antifasciste, est un jeune homme qui est aujourd'hui paraît il l'un des porte-paroles du PS, Eduardo Rihan-Cypel. (...)

Cet Eduardo Rihan-Cypel est un Français de relativement fraîche date, qui a été naturalisé alors qu'il vient du Brésil. J'aime bien la Lusitanie, la civilisation luso-brésilienne.

"

Et d'ajouter que le parlementaire ne devrait pas s'opposer de cette manière à l'extrême droite, sous prétexte qu'il n'est pas né en France et que "la France l'a accueilli".

[>> Retrouvez notre article à ce sujet et la vidéo de Bruno Gollnisch par ici .]

Lundi, dans une interview pour Lexpress.fr, Eduardo Rihan-Cypel expliquait qu'il se "réservait la possibilité d'engager des poursuites ".

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