Propos ambigus sur un vote FN : la Haute autorité rappelle à l’ordre Jean-Frédéric Poisson

Publié à 12h45, le 26 octobre 2016 , Modifié à 12h50, le 26 octobre 2016

Propos ambigus sur un vote FN : la Haute autorité rappelle à l’ordre Jean-Frédéric Poisson
© AFP

Une observation et un avertissement. Après ses propos polémiques sur les "lobbies sionistes" , Jean-Frédéric Poisson n’a écopé que d’une observation individuelle. La Haute autorité de la primaire de la droite, saisie par Nathalie Kosciusko-Morizet , a estimé qu’"il n’y avait pas lieu [...] de se prononcer au fond". Les excuses suffisent donc à maintenir le candidat PCD dans la course.

En revanche, les sages de la primaire ont rappelé à l’ordre Jean-Frédéric Poisson sur une autre polémique née mardi. Celui qui envisage un rapprochement de la droite avec le FN est resté très mystérieux quant à son soutien à Alain Juppé , si le maire LR de Bordeaux est qualifié le 27 novembre prochain. Le successeur de Christine Boutin a laissé penser qu’il n’exclurait pas de voter pour le Front national en cas de duel Juppé/Le Pen au second tour de l’élection présidentielle (avant de revenir sur ses propos). Cette position qui équivaudrait à violer les règles de la primaire n’a pas échappé à la Haute autorité qui formule cet avertissement :

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La Haute autorité a estimé utile de faire observer à monsieur Jean-Frédéric Poisson qu’il est, comme chacun des candidats à la primaire, tenu au respect de l’engagement qu’il a souscrit de soutenir publiquement le candidat à la présidence de la République désigné à l’issue de la Primaire et de prendre part à sa campagne. Le respect de cet engagement étant une des conditions de participation à la primaire, la Haute Autorité lui demande d’y veiller strictement à l’avenir.

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Que cela lui plaise ou non, Jean-Frédéric Poisson sera donc bien obligé de faire campagne aux côtés du vainqueur de la primaire, même si c’est Alain Juppé, dont il juge le projet présidentiel "à côté de la plaque".

Mardi, le candidat a annulé sa participation au meeting de l’union des droites organisé par Robert Ménard, le maire d’extrême droite de Béziers. "Une bonne chose", s’est félicité Thierry Solère, qui organise le scrutin. Jusqu’à la prochaine polémique ?





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