Ce dimanche, Zlatan Ibrahimovic, David Beckham ou encore Joey Barton vont donner à la rencontre entre le Paris SG et l'Olympique de Marseille des allures de gala. Les Clasicos ne sont jamais des matches comme les autres mais ce duel entre les deux rivaux de Ligue 1 prend cette année une dimension particulière.
Une rencontre qui passionne aussi certains parlementaires. De gauche ou de droite, la couleur politique ne compte plus à l'heure de choisir son favori.
Pour NKM, le match devient un élément de campagne."J’irais sans doute les soutenir au Parc ce dimanche", dit-elle au Parisien alors qu'elle ne peut supporter un autre club que celui de la capitale maintenant que l'ancienne ministre est en lice pour les municipales.
Selon le quotidien, l'UMP compte en revanche des supporters de Marseille. L'élu des Bouches-du-Rhône Bernard Deflesselles s'enflamme : "Le clasico est un mythe et l’OM plus qu’une culture, une âme!". Pour Philippe Gosselin, fervent opposant au mariage homo, c'est le club phocéen qui a ses faveurs, contre l'arrogance parisienne : "on a un faible pour les Marseillais, par défiance naturelle contre l’arrogance de la capitale".
A gauche, le président de l'Assemblée nationale, pourtant élu de Seine-Saint-Denis, supporte lui aussi l'Olympique de Marseille comme vous le racontait le Lab . Avec lui, le député Avi Assouly, ancien chroniqueur sportif marseillais, craint dans les colonnes du Parisien que "la défaite de Marseille ne soit dans l’ordre des choses."
D'autres socialistes, et notamment les élus d'Ile-de-France, penchent plutôt pour le Paris-Saint-Germain. Pour Pascal Cherki, "la logique est que Paris gagne, mais ne prenons pas les Marseillais à la légère. Ils sont orgueilleux. Attention au complexe de supériorité face à eux", dit-il au Parisien. Eduardo Rihan Cypel et Malek Boutih figurent également dans les rangs des supporters parisiens pour cette rencontre.