Quand Brigitte Barèges, élue UMP, triple son salaire

Publié à 20h32, le 03 août 2012 , Modifié à 20h49, le 03 août 2012

Quand Brigitte Barèges, élue UMP, triple son salaire
Brigitte Barèges, maire UMP de Montauban, en 2010. (Maxppp)

Le conseil municipal de Montauban a voté jeudi 2 août, une délibération qui augmente les indemnités de Brigitte Barèges, la maire de la ville, de 1.400 euros à environ 3.700 euros net par mois, explique lefigaro.fr

Une augmentation qui intervient quelques jours après une autre augmentation, explique lefigaro.fr, qui cite les opposants de la maire : "Brigitte Barèges a procédé de même quelques jours auparavant pour porter ses indemnités de présidente de la communauté d'agglomération [du Grand Montauban, ndlr] à 3.000 euros".

Le quotidien souligne qu'au total, Brigitte Barèges conserverait grosso-modo les mêmes revenus de ses mandats qu'avant la perte de son siège de députée de la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne, aux dernières législatives. 

La dépêche du Midi explique que "l'enveloppe globale des indemnités des élus de Montauban n'a pas bougé" [...] la nouvelle somme allouée à Brigitte Barèges a été rendue possible par la baisse de celle attribuée aux quinze adjoints".

Et le quotidien fait le calcul : environ 7.000 euros mensuels, proche de l'indemnité d'un député d'un peu plus de 5.000 euros, plus d'autres indemnités.  

Lefigaro.fr rapporte les propos de Claude Mouchard, chef de file socialiste au conseil municipal : "Je trouve très indécent que Mme Barèges se multiplie (...) ses indemnités de maire alors que les gens sont en situation de souffrance"

Pendant le conseil municipal, le mot d'ordre a été donné par le premier adjoint, Pierre-Antoine Levi, relate La dépêche du midi : "Tout est parfaitement légal".

Le quotidien explique que "le premier adjoint a tout d'abord réaffirmé que l'enveloppe globale n'augmentait pas. Il a également souligné qu'avec ce nouvel indice de 108 % le maire n'atteignait pas le plafond légal : 'Elle pourrait aller jusqu'à 145 % de l'indice de la fonction publique'.

Du rab sur le Lab

PlusPlus