COMME LES RICAINS - Il y a un avant-NKM à Paris. Et il n'est pas si lointain. Il y a même un temps où Jean-Louis Borloo se voyait bien maire de la capitale. Invitée du Talk du Figaro, Rachida Dati confirme que le président de l'UDI souhaitait, à titre personnel, être candidat.
Elle assure même avoir reçu une proposition de la part de Jean-Louis Borloo: faire équipe ensemble, à l'américaine, afin de conquérir plus facilement la mairie de Paris.
Voilà ce que l'ancienne Garde des sceaux déclare sur le plateau du Figaro :
Jean-Louis Borloo était candidat à Paris, il voulait qu'on fasse un ticket à Paris.
Mais la logique a, selon Rachida Dati, voulu que ce soit un candidat UMP, et non pas un centriste, qui prenne les rênes de la campagne :
La discussion était de dire: on ne peut pas avoir un candidat qui n'est pas UMP, mais soutenu par les militants UMP.
Une thèse validée par la situation actuelle, alors que NKM, de l'UMP, a finalement réussi à boucler son accord avec les centristes.
L'hypothèse de ce ticket n'avait jamais été évoquée publiquement par l'un ou l'autre. Rachida Dati confirme là des échos de la presse d'octobre 2012, époque lors de laquelle elle avait vertement éconduit Jean-Louis Borloo :
Jean-Louis Borloo est président de l'UDI. S'il veut être candidat à Paris, cela concerne son parti politique. Les militants et sympathisants UMP veulent un candidat UMP
Bonus track: excluons les dissidents !
Elles sont très nombreuses, et beaucoup ont arrêté de les compter. Quoi donc ? Les dissidences à l'UMP à Paris. Rachida Dati elle-même est concernée par les dissidences. Et elle appelle son parti à trancher dans le vif en excluant ceux qui ne rentrent pas dans le rang :
Les dissidences, il y en a partout.
Maintenant, il faut que l'UMP prenne ses responsabilités en excluant tous ceux qui peuvent entraver la victoire de Nathalie.