C'était le 9 novembre 2012. Florian Philippot va fleurir la tombe du Général de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises. Le jeune homme ne s'en est jamais caché : il est gaulliste. Possède même un portrait de l'ancien président dans son bureau, alors qu'il est vice-président d'u Front national, un parti dont les militants haïssent le souvenir.
Cet épisode avait fait polémique à l'époque . Mais on n'avait jamais entendu Louis Aliot, le compagnon de Marine Le Pen, désavouer en "on" le petit protégé de la présidente.
Le Point raconte :
"Louis Aliot, vice-président à la formation et dont la mère est une rapatriée pied-noir d'Algérie, ne décolère pas de l'avoir appris sur Internet: 'Philippot aurait dû en parler au bureau exécutif'
"
Lorsqu'une page "Génération Philippot" est créée sur Facebook, Louis Alliot "s'étrangle de plus belle", comme le raconte Le Point.
Mais Marine Le Pen refuse de le désavouer. Tout juste reconnaît-elle la présence de "râleurs" , alors que la grogne monte depuis plusieurs semaines sur sa terre de parachutage, la Moselle, et au sein des instances dirigeantes du parti.
Le principal intéressé préfère parler de "belle dynamique" , et balaie les critiques au moyen d'une célèbre phrase: "Là où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie".