L'Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture, dans la nuit du 16 au 17 décembre, le projet de loi sur la consommation porté par Benoît Hamon. Et l'examen du texte, qui a duré jusqu'à plus de 2 heures du matin , a pu donner lieu à des remarques insolites, comme le note la députée écolo Barbara Pompili sur son compte Twitter .
A 1h15, le président socialiste de la commission des affaires économiques, François Brottes, a profité d'un moment de battement pour exprimer une mise en garde : que le secteur des télécoms ne soit pas victime "du syndrome Nabilla".
L'élu soutenait alors un amendement de sa collègue PS Corinne Erhel. Voici son raisonnement, qui a provoqué quelques réactions amusées dans l'hémicycle :
"On vit une époque merveilleuse où le secteur des télécoms, et le secteur de la 4G en particulier, est envahi par le syndrome Nabilla. Je m’explique.
T’as une offre, t’as pas de réseau.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Et ça, il faut qu’on puisse donner les garanties au consommateur que toutes les offres faites dans ce domaine sont susceptibles de correspondre à un véritable service. (…) A un prix qui est offert sans qu’on voit sur quel réseau il s’appuie, c’est un peu "t’as une offre, t’as pas de réseau" qui s’applique.
Sans viser qui que ce soit, je ne voudrais pas que le syndrome Nabilla envahisseles secteurs économiques. Il est important que les pouvoirs publics, c’est-à-dire le ministre en charge de ces questions, soit au cœur de cette responsabilité.
"
Pour rappel, Nabilla s'est fait connaitre lors d'une émission de téléréalité en tenant ces propos : "T'es une fille et t'as pas de shampoing, nan mais allo quoi ?! "
Nabilla et les politiques ? C'est à retrouver également ici ou encore là .