Quand le PS veut diviser le Front de gauche

Publié à 18h21, le 09 décembre 2012 , Modifié à 18h21, le 09 décembre 2012

Quand le PS veut diviser le Front de gauche
(Maxppp - Marlene Awaad)

Invité de Radio J, David Assouline, porte-parole du PS, a jugé ce dimanche qu'il y avait une différence "manifeste" entre Jean-Luc Mélenchon et ses alliés du Parti communiste. 

 

Ce n'est pas la première fois que le Parti socialiste pointe les différentes entre les différentes composantes du Front de gauche. 

Cette fois, David Assouline voit l'ancien candidate à l'élection présidentielle "dans une posture de combat" face au gouvernement. Alors que le Parti communiste, son allié au sein du Front de gauche, "ne se considère pas dans l'opposition", indique-t-il. 

Sur Jean-Luc Mélenchon, il explique : 

Il n'a jamais dit qu'il voulait favoriser la réussite de ce gouvernement. En général, quand on veut aider un gouvernement, même quand on se veut l'aiguillon, que l'on veut que ses propositions soient reprises, on n'est pas dans l'invective et l'outrance à ce niveau.

Soulignant les différences "manifestes" entre le PCF et le tribun du Parti de gauche, le porte-parole du PS considère que "le Parti communiste déclare qu'il n'est pas une opposition et Jean-Luc Mélenchon déclare qu'il est plus qu'une opposition, une alternative".

Fin novembre, le patron du Parti socialiste, Harlem Désir, avait annoncer qu'il allait recevoir les responsables des partenaires de gauche du PS. Tous, sauf le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon. "S’il le souhaite, il sera le bienvenu", expliquait, lundi 26 novembre, la porte-parole Frédérique Espagnac.

  

A l'époque, elle soulignait également les différences entre le PCF, que Frédérique Espagnac qualifiait de "partenaire historique", et le co-président du Parti de gauche : 

Le PCF est un partenaire historique qui gouverne avec nous dans un certain nombre de communes et départements.

Et si Jean-Luc Mélenchon veut être reçu par les socialistes, il sera le bienvenu.

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