Quand les femmes du gouvernement en prennent pour leur grade

Publié à 13h14, le 07 mars 2013 , Modifié à 13h14, le 07 mars 2013

Quand les femmes du gouvernement en prennent pour leur grade
Reuters.

Vendredi 8 mars sera, comme chaque année, la journée de la Femme. Mais pour les femmes ministres du gouvernement, ce jeudi 7 mars est leur journée d’égalité des droits devant les reproches et les petites phrases.

Dans les colonnes de Paris-Match daté du 7 mars, un article intitulé "Ministres, des femmes sans flamme" révèle certaines critiques, parfois acides, qui leur sont adressés. Souvent "off the record". Florilège.

>> Marisol Touraine, "l’erreur de casting"

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(Marisol Touraine, Reuters)

Ministre de la Santé, Marisol Touraine a du mal à se dépatouiller de la grogne des médecins libéraux. Paris-Match écrit qu’à l’Elysée, "on reconnaît à demi-mot une erreur de casting".

Et "un conseiller" d’oser qualifier la ministre :

Une anti-révélation.

>> Marie-Arlette Carlotti, "la tête à Marseille"

(Marie-Arlette Carlotti, Reuters)

Elle fait partie des figures discrètes du gouvernement Ayrault. Et pour cause, la ministre déléguée aux Personnes handicapées fait plus parler d’elle pour ses ambitions municipales pour 2014.

Ainsi, à l’Elysée, "on déplore" les velléités électorales de celle qui a fait chuter Renaud Muselier dans la cité phocéenne :

Elle n’est pas trop sur ses sujets ;

Elle a la tête à Marseille.

>> Fleur Pellerin, "Claude Allègre en minijupe"

(Fleur Pellerin, Reuters)

"L’ambitieuse Fleur Pellerin est loin de faire l’unanimité", écrit Paris-Match à propos de la ministre déléguée à l’Economie numérique, qui a su se rendre visible médiatiquement.

Mais "une de ses collègues" ministres semble peu l’apprécier et confesse à l’hebdomadaire :

C’est une Claude Allègre en minijupe.

 

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