Quand Nicolas Sarkozy attend des circonstances exceptionnelles pour revenir

Publié à 07h04, le 14 février 2013 , Modifié à 11h05, le 14 février 2013

Quand Nicolas Sarkozy attend des circonstances exceptionnelles pour revenir
(Reuters)

EN SE RASANT. Une petite phrase et une avalanche de commentaires. C'est ce qui s'est produit suite à la sortie de ce mercredi d'Alain Juppé, à deux doigts d'annoncer une candidature de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2017.

  

Le Figaro explique ce jeudi que l'ancien président de la République a une double position à ce sujet. Celle du "père de famille, conférencier international très bien payé" mais également celle de l'homme politique toujours en activité.

Et au sujet d'un retour de l'ancien chef de l'Etat dans l'arène politique, le quotidien considère qu'il est possible, mais dans des conditions exceptionnelles. Nicolas Sarkozy indiquerait d'ailleurs : 

Il faudra vraiment une pression mégatonnique pour que je revienne.

A ses visiteurs, il glisse que si ces circonstances se présentaient, "alors je ne pourrai pas laisser la France comme ça". Nathalie Kosciusko-Morizet, après un récent entretien avec lui, confie qu'"à (s)on avis, il n'a pas raccroché les raquettes". 

Mercredi, c'est Alain Juppé qui agitait cette possibilité. Dans l'émission Question d'Info, sur LCP, l'ancien Premier ministre déclarait qu'il "croit sentir" que Nicolas Sarkozy a envie de revenir. 

[Bonus track] Tout comme son fidèle Claude Guéant, l'ancien chef de l'État n'a pas apprécié le trait d'humour de François Hollande sur la démission du pape : 

Faire une petite blague, ce n'est pas à la hauteur. Quand on voit ce qu'ont dit Obama ou Merkel…

Interrogé par Le Lab mercredi 13 février, la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem n'a voulu faire aucun commentaire sur cette blague et les critiques de l'opposition.

Du rab sur le Lab

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