"Quand on a 25 ans": l'anaphore de François Hollande autour de la jeunesse française

Publié à 17h56, le 14 janvier 2014 , Modifié à 17h57, le 14 janvier 2014

"Quand on a 25 ans": l'anaphore de François Hollande autour de la jeunesse française
Capture France 2.

ON EST TRÈS SÉRIEUX QUAND ON A 25 ANS - Et François Hollande ressortit la bonne vieille technique de l'anaphore pour appuyer son propos. Lors de sa conférence de presse du 14 janvier, le président de la République a utilisé à plusieurs reprises la formule "Quand on a 25 ans..." pour dresser le diagnostic des jeunes de France.

La journaliste de TF1 Valérie Nataf rappelle à François Hollande que la jeunesse était l'un des engagements de François Hollande lorsqu'il était candidat à la présidentielle. Et lui pose la question suivante :

Quand on a 25 ans, on n'a qu'un désir, c'est quitter ce pays, plus ou moins définitivement. Ce désir d'ailleurs est-il une déception à l'égard de la politique que vous menez ?

C'est alors que François Hollande ressort la technique de l'anaphore, qui lui avait tant réussi lors du débat d'entre deux tours et son "moi, président" :

Quand on a 25 ans, on veut réussir sa vie.

Quand on a 25 ans, on veut être capable de s'installer, de travailler, et de pouvoir vivre son bonheur.

Quand on a 25 ans, c'est insupportable d'attendre encore un emploi durable.

Quand on a 25 ans, qu'on a touours pas un contrat à durée indéterminée, c'est insupportable.

Quand on a 25 ans, qu'on a fait des études et qu'on est obligé d'accepter un stage et de la précarité, c'est là aussi invivable.

Et quand on a 25 ans, en plus, et qu'on est discriminé selon le quartier où l'on vit ou la couleur de sa peau, alors c'est vrai qu'il y a des risques de révolte.

François Hollande avait également usé de l'anaphore lors de ses voeux aux Français le 31 décembre dernier. Cette fois-ci, il avait emprunté une formule de Nicolas Sarkozy, "La France forte".

Du rab sur le Lab

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