Quand Patrick Balkany doit remplacer son épouse, Isabelle Balkany, pour une interview sur le non-lieu de Nicolas Sarkozy

Publié à 16h14, le 07 octobre 2013 , Modifié à 16h17, le 07 octobre 2013

Quand Patrick Balkany doit remplacer son épouse, Isabelle Balkany, pour une interview sur le non-lieu de Nicolas Sarkozy
Patrick et Isabelle Balkany en 2008 (Maxppp)

AU TAQUET - Nicolas Sarkozy échappe au procès Bettencourt en obtenant un non lieu ? Ses amis proches sont en première ligne pour s’en féliciter et rappeler qu’ils n’en ont “jamais douté”, que c’est sa mise en examen qui était “honteuse”.

Proche parmi les proches, Isabelle Balkany, conseillère générale des Hauts de Seine, a été particulièrement sollicitée par les médias … au point de devoir déléguer certaines interviews à son mari.

C’est la situation très saugrenue qui s’est déroulée ce 7 octobre sur France inter, dans le journal de 13h. La journaliste annonce qu’elle sera en ligne quelques minutes plus tard avec Isabelle Balkany, “pour une première réaction en direct”.

Sauf que. A 13h04 très précisément, ce n’est plus Madame mais Monsieur Balkany, maire de Levallois, qui répond, glissant d’ailleurs :

Je suis désolé de remplacer mon épouse.

Il faut dire qu’au même moment, Isabelle Balkany avait d’autres obligations sur i>TELE. Et dix minutes avant encore, elle officiait sur BFMTV.

Sur le fond, les époux Balkany, qui ont toujours été les premiers avocats de Nicolas Sarkozy, disent la même chose. “Les charges étaient inexistantes” pour la conseillère générale. “J’avais trouvé la qualification [de mis en examen, ndlr] particulièrement honteuse”, estime le maire avant d’ajouter :

Je savais très bien qu’il était totalement incapable de profiter de madame Bettencourt ou d’une quelconque personne. Ce n’est pas son genre et il ne s’est jamais occupé de financement, de financement de campagne ou de parti politique.

Du rab sur le Lab

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